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Intempéries dans les Écrins: les travaux d’urgence ont commencé à Vallouise-Pelvoux

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Dans la semaine du 17 juin, les Écrins ont subit un grand nombre de dégâts à la suite des intempéries. Si les travaux d’urgence commencent dans certains lieux comme Vallouise-Pelvoux, les élus locaux somment l'État français de verser les aides promises. 

Une semaine après les intempéries qui ont touché Vallouise-Pelvoux, le niveau du Gyr s’est abaissé, laissant apparaître encore plus les dégâts causés par l’eau. Une partie de la route départementale D994E est désormais en travaux d’urgence pour permettre aux véhicules de la remprunter à partir du 5 juillet prochain en alternat.

"Il faudra attendre, je pense, l’automne pour retrouver une circulation normale. Le niveau de l’eau est trop important pour l’instant pour entreprendre des travaux depuis le niveau du torrent", détaille Gaëlle Moreau, maire de Vallouise-Pelvoux, au micro de BFM DICI.

Des commerçants impactés économiquement

Une déviation passant par l’intérieur du village de Vallouise a été mise en place pour permettre aux véhicules de circuler. Cependant ce contournement de la D994E entraîne des pertes économiques pour les commerçants du village.

"On est à plus de 50% de pertes. On est au niveau de la route coupée où ils bloquent l’accès. On passe des longues heures sans avoir le moindre client. Les gens passent dans le village, mais ils ne tournent pas la tête pour voir que le magasin est là", se désole Nolwenn, propriétaire d’une boutique d’équipements de vélos.

"Jeudi dernier, le marché a été déplacé sur la station de Pelvoux, donc oui il y a eu un petit impact", constate Sophie, gérante du point presse du village.

Le cri d'alerte des élus locaux

Une grande partie de la région des Écrins a été touchée par les intempéries. Parmi eux la vallée du Vénénon, le village de Dormiouse, le Pré de Madame Carle, le hameau de la Bérarde (Isère) ont été fortement touchés.

Les élus du Parc National des Ecrins ont lancé un cri d’alerte auprès du gouvernement.

"Les 500 000 euros qui m’ont été promis par le ministère de l’Environnement ne m’ont pas été versés", déplore Arnaud Murgia, président du parc national des Écrins.

Il ajoute: "J’entends bien qu’il y a eu une dissolution de l’Assemblée nationale, mais cela ne doit pas entraîner la vacance du pouvoir. L’État doit être au rendez-vous et aujourd’hui il ne l’est pas".

Guillaume Cangiano, avec Mélanie Hennebique