Affaire Bruno Bourjac: l'avocate de son fils décrit un enfant "bouleversé"

Après la condamnation de Bruno Bourjac à quatre mois de sursis probatoire pour avoir mordu son fils, son avocat s'était exprimé sur l'antenne de BFM DICI pour défendre le maire de Sainte-Croix-du-Verdon. L'avocate de son fils a tenu à réagir, estimant que son confrère minimisait les faits et leurs conséquences.

Elle dit ne pas vouloir polémiquer, mais rétablir la vérité de son client. Maître Mary Castaldo prend la parole pour le fils de Bruno Bourjac, mordu et bousculé par son père alors que celui-ci était alcoolisé. Elle décrit un enfant "bouleversé" par ce qu'il a vécu. La nuit des faits, d'abord, puis la procédure judiciaire, le tribunal. "Il aime son père, et son père l'aime", assure-t-elle.

Mais cet amour n'exonère pas le maire de Sainte-Croix-du-Verdon de ses actes. Elle cible notamment Maître Pascal Antiq, qui aurait, selon elle, minimisé l'incident. "On expose le fait qu'il n'y avait pas eu de marque [de morsure], ce qui est faux, assène-t-elle. Il y a bien eu une marque sur la main de l'enfant, il y a une photographie qui a été produite dans le cadre de l'enquête".

Mais au-delà de l'aspect physique, elle s'inquiète pour la santé mentale du garçon de 11 ans. "C'est un enfant qui va mal, commence l'avocate. Cela ressort des expertises menées lors de l'enquête pénale. C'est un enfant en souffrance".

Ugo Marseille