Mort d'Émile: la garde à vue du grand-père prolongée de 24 heures après une première journée d'audition
L'ESSENTIEL
- Quatre personnes ont été placées en garde à vue dans l'affaire de la mort du petit Émile, disparu en juillet 2023 dans les Alpes-de-Haute-Provence. Lire l'article
- Les personnes interpellées sont les grands-parents maternels ainsi qu'une tante et un oncle de l'enfant. Ils ont été placés en garde à vue pour "homicide volontaire" et "recel de cadavre". Lire la brève
- Le domicile des grands-parents a été au cœur de la perquisition de ce matin et la voiture grand-père d'Émile saisie. Lire la brève
- La garde à vue du grand-père maternel, auditionné à trois reprises dans la journée, a été prolongée de 24 heures ce mardi soir. Lire la brève
Première journée de garde à vue pour quatre membres de la famille d'Émile
Ce direct consacré à l'interpellation de quatre personnes dans le cadre de l'enquête autour de la mort d'Émile est désormais terminé. Les deux grands-parents maternels, un oncle et une tante du garçon ont été placés en garde à vue ce mardi matin pour "homicide volontaire" et "recel de cadavre".
Cette journée a été rythmée par plusieurs auditions, avec des pauses au milieu. Ils sont toujours interrogés à la section de recherches de Marseille, sachant que le domicile des grands-parents a été perquisitionné.
Le grand-père, Philippe Vedovini, a notamment été entendu à trois reprises, avant que sa garde à vue ne soit prolongée de 24 heures en fin de soirée. Elle peut s'étendre jusqu'à jeudi matin.
INFO BFMTV. La garde à vue du grand-père d'Émile est prolongée de 24 heures
La garde à vue du grand-père matenel d'Émile est prolongée de 24 heures, a appris BFMTV ce mardi soir.
Philippe Vedovini a été entendu à trois reprises lors de cette journée. La dernière audition a débuté vers 21 heures et était toujours en cours vers 23h15.
Philippe Vedovini de nouveau entendu par la section de recherches de Marseille
Une nouvelle audition de Philippe Vedovini, le grand-père d'Émile, s'est tenue à partir de 16 heures ce mardi. Selon les dires de son avocate à BFMTV, une troisième est prévue à 21 heures.
Aucune confrontation n'a eu lieu à ce stade.
D'après nos informations, les gardes à vue étaient toujours en cours peu après 20 heures. Celles-ci peuvent durer au maximum 48 heures, soit jusqu'à jeudi matin.
"Ma cliente n'attend rien de plus que la vérité", soutient l'avocat de la grand-mère d'Émile
Me Julien Pinelli, avocat de la grand-mère d'Émile, s'est exprimé ce mardi soir après la première journée de garde à vue de sa cliente dans le cadre de l'enquête liée à la mort du jeune enfant.
"Ma cliente n'attend rien de plus que la vérité sur ce drame", annonce-t-il. "S'il faut passer par cette mesure, et que celle-ci est nécessaire à la recherche de la vérité, naturellement elle s'y soumettra."
"Ça fait deux ans que ça dure": à Seyne, village voisin du Vernet, les habitants attendent le dénouement
Après les quatre interpellations de membres de la famille du petit Émile ce mardi, des habitants de Seyne, village voisin du Vernet, font part de leur impatience d'un dénouement.
"Ça fait deux ans que ça dure, il y en a marre", souligne Catherine, interrogée au micro de BFMTV. "Tout le monde attend une réponse pour savoir ce qu'il s'est passé, pour les habitants, les villages aux alentours et ce pauvre petit", complète Véronique.
"J'espère que ce sera le dénouement mais en même si la famille est impliquée...", craint de son côté Jean-Baptiste. L'implication présumée des grands-parents maternels d'Émile, placés en garde à vue avec un oncle et une tante de l'enfant, est une "catastrophe", regrette Catherine.
"J'en ai toujours la chair de poule quand je passe dans le Vernet. On se demande comment il a pu disparaître comme ça. Il y a vraiment des questions à se poser sur la famille."
Les habitants de La Bouilladisse "pas forcément étonnés" par les interpellations
Philippe Vedovini et son épouse, les grands-parents maternels du petit Émile, ont été interpellés à La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), ce matin vers 6h30.
"Tout le monde n'est pas forcément étonné parce qu'il y avait un doute depuis le début", a réagi Lolita, habitante de la commune, au micro de BFM Marseille Provence. "C'est perturbant et ça fait quand même quelque chose de savoir ça."
Pour Roger, retraité qui habite à La Bouilladisse, "c'est une nouvelle qui n'est pas forcément une nouvelle puisque ça fait un an et demi qu'ils sont dans les vapes", témoigne-t-il.
"Ce n'est pas parce qu'ils sont en garde à vue qu'ils sont forcément coupables", témoigne-t-il néanmoins.
"La vérité nous fera très mal": au Vernet, une ambiance lourde et l'impatience de réponses
Au Vernet et à son hameau du Haut-Vernet, les habitants espère connaître le dénouement dans l'affaire liée à la mort d'Émile.
BFM DICI a pu échanger avec quelques riverains, qui avouent ne pas être choqués par ce tournant de l'enquête, compte tenu du "caractère bien trempé" du grand-père notamment.
"On va attendre la fin de la garde à vue pour avoir plus d'informations, il ne faut pas faire de conclusion trop hâtive non plus. Mais la vérité nous fera très mal", déplore Gilles, habitant du Vernet.
Lire notre article sur les réactions des habitants du Vernet après l'annonce des interpellations des grands-parents d'Émile.
Les gardes à vue se déroulent à la section de recherches de Marseille
Les quatre gardes à vue se déroulent à la section de recherches de Marseille, a appris BFMTV, de source proche du dossier.
Les grands-parents maternels d'Émile ainsi qu'une tante et un oncle de l'enfant sont interrogés depuis ce mardi matin.
"Ça ne veut rien dire": l'avocate du grand-père d'Émile réagit à son placement en garde à vue
La première audition de Philippe Vedovini, grand-père d'Émile âgé de 58 ans et placé en garde à vue ce mardi, s'est terminée, dans l'après-midi.
Son avocate, Isabelle Colombani, a réagi: "Peut-être que ce qu'il se passe aujourd'hui n'est pas ce qu'on avait escompté." Néanmoins, "être placé en garde à vue, ça ne veut rien dire", souligne l'avocate.
"On s'attendait à un dénouement rapide puisque, grâce aux médias, on avait appris que beaucoup de choses s'étaient passées", indique-t-elle, interrogée devant les locaux de la section de recherches de Marseille.
Un oncle et une tante d'Émile parmi les quatre personnes en garde à vue
En plus des grands-parents maternels du petit Émile, les deux autres membres de la famille placés en garde à vue ce matin sont un oncle et une tante de l'enfant, a appris BFMTV, de source proche du dossier.
Le témoignage d'une habitante du Vernet après les placements en garde à vue
Magali Lamy, habitante du Vernet, qui a écrit le livre "Vernet, raconter, reconstruire, revivre", témoigne auprès de BFM DICI après l'annonce des placements en garde à vue ce mardi.
"C'est assez paradoxal, à la fois j'ai envie de savoir, comme beaucoup d'habitants ce qu'il s'est passé", souligne-t-elle. Ajoutant: "Rester dans le doute et le questionnement, c'est toujours très inconfortable surtout qu'il s'agit de la mort d'un enfant donc il y a une composante émotionnelle forte."
L'habitante du Vernet décrit également sa "peur de découvrir une vérité qui peut être pire que celle qu'on avait imaginée".
Des témoins auditionnés ce mardi
En parallèle des gardes à vue des grands-parents maternels d'Émile et de deux de leurs enfants, des auditions de témoins sont en cours, a appris BFMTV.
"Nous menons une opération d'envergure pour que cette phase soit complète", indique une source proche de l'enquête à BFMTV.
Une ambiance lourde au Haut-Vernet après les placements en garde à vue
Dans le village du Haut-Vernet, l'ambiance est très tendue depuis l'annonce des placements en garde à vue.
Les volets de nombreuses maisons sont fermés dans le hameau. Les habitants contactés par BFM DICI ne se disent néanmoins pas "choqués" par l'interpellation des grands-parents maternels d'Émile.
Deux ans après la disparition d'Émile, reste-t-il des chances de retrouver de l'ADN?
Un van et la voiture du grand-père d'Émile ont été saisis ce mardi après une perquisition au domicile des grands-parents.
Interrogé, sur BFMTV, sur la possibilité de retrouver des traces de sang ou de l'ADN deux ans après la disparition d'Émile, François Daoust, ancien directeur de l'IRCGN et du pôle judiciaire de la gendarmerie, estime qu'il est "tout à fait" possible que ce soit le cas.
"L'ADN, c'est à la fois très fragile et très résistant. Si c'est à l'abri, on a toutes les chances de retrouver de nombreuses années après de l'ADN", soutient-il. "Là-dessus, on pourra travailler sur le coffre du véhicule, à l'intérieur du van."
Ce que les grands-parents d'Émile avaient déclaré un an et demi après sa disparition
"Le temps du silence doit laisser place à celui de la vérité." En février dernier, les grands-parents d'Émile avaient fait leur seule annonce publique depuis la disparition de l'enfant.
Dans un communiqué adressé à BFM DICI, ils regrettaient ne plus "pouvoir vivre sans réponse".
Ajoutant: "Les moyens de justice ont été déployés, les expertises menées et pourtant nous ignorons toujours ce qui est arrivé à Émile depuis sa disparition le 8 juillet 2023."
Lire notre article sur les dernières déclarations des grands-parents un an et demi après la disparition d'Émile.
Mort d’Émile: qu’est-ce que le "recel de cadavre"?
Les grands-parents maternels d'Émile, ainsi que deux de leurs enfants majeurs, sont donc placés en garde à vue ce mardi 25 mars pour "homicide volontaire" et "recel de cadavre".
En France, "le fait de receler ou de cacher le cadavre d’une personne victime d’un homicide ou décédée des suites de violences est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende", dit l'article 434-7 du Code pénal.
Me Romain Ruiz indique à BFMTV qu’on ne peut pas être poursuivi à la fois pour "recel de cadavre" et "meurtre", "coups mortels" ou "assassinat": "Ce sont des qualifications incompatibles".
Plus d'informations sur cette notion sont à retrouver dans notre article.
La voiture du grand-père d'Émile saisie
La voiture du grand-père d'Émile, Philippe Vedovini, a été saisie par les enquêteurs à La Bouilladisse.
Le véhicule va être analysé par la gendarmerie de section de recherches de Marseille.
Un van embarqué par les enquêteurs
Un van, qui se trouvait dans la propriété des grands-parents, a été embarqué par les enquêteurs. Il a été enroulé de plastique et sorti du domicile vers 11 heures.
Les enquêteurs vont le passer au peigne fin.
Une perquisition en cours chez les grands-parents
Une perquisition est en cours au domicile des grands-parents à La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), a appris BFMTV d'une source proche de l'enquête. Les effectifs de la gendarmerie de section de recherches de Marseille sont à l'œuvre pour obtenir des informations.
Les grands-parents et parents du petit Émile vivent dans la commune. C'est ici aussi que le petit garçon a été enterré le 8 février dernier.
L'analyse de la jardinière n'a pas été déterminante dans la décision de placer les membres de la famille en garde à vue
Selon plusieurs sources concordantes à BFMTV, l’analyse de la jardinière, saisie le 13 mars par une quinzaine d'enquêteurs, n’a pas été déterminante dans la décision de placer en garde à vue ces quatre membres de la famille d'Émile
Le 13 mars dernier, une quinzaine d'enquêteurs avaient investi le hameau du Haut-Vernet, concentrant leurs recherches autour de l'église.
Ils y avaient passé plusieurs heures et étaient repartis avec une imposante jardinière après avoir aspergé les alentours avec du "BlueStar", un produit utilisé dans la pénombre par les scientifiques et enquêteurs pour détecter une trace de sang.
Les quatre interpellations "étaient programmées"
Les interpellations des quatre personnes de la famille d'Émile "étaient programmées", confie une source proche de l'enquête à BFMTV, sans que l'on ne sache depuis quand pour le moment.
Les gardes à vue n'ont pas lieu au même endroit.
Des "opérations criminalistiques" en cours
Le procureur de la République d'Aix-en-Provence indique dans un communiqué que des "opérations criminalistiques" sont en cours.
"Les enquêteurs procèdent par ailleurs à des opérations criminalistiques en divers lieux du territoire", ajoute-t-il.
Il précise qu'"une nouvelle communication interviendra à l'issue des actes en cours".
Une intervention humaine "fort probable"
Depuis plusieurs semaines, les autorités étaient certaines qu'Émile n'avait pas pu disparaître seul dans le hameau.
"Qu’il y ait un auteur, cela ne fait quasiment plus aucun doute. A-t-il volontairement porté atteinte à l’enfant ou involontairement? C’est impossible à dire pour le moment. Mais qu’il puisse y avoir une intervention humaine, ça, c’est désormais fort probable", avait confié une source au cœur du dossier à BFM DICI.
Les derniers éléments de l'enquête
Dernièrement, les enquêteurs de la "cellule Émile", pilotée par la section de recherches de Marseille avaient passé, ce jeudi 13 mars, plusieurs heures dans le hameau des Alpes-de-Haute-Provence, là où le petit Émile a disparu le 8 juillet 2023, avait appris BFMTV et BFM DICI. Ses ossements avaient été retrouvés par une randonneuse le 30 mars 2024.
Ils étaient repartis avec une "imposante" jardinière qui était positionnée à proximité de la chapelle du Haut-Vernet.
Les grands-parents interpellés dans les Bouches-du-Rhône
Philippe Vedovini et son épouse, les grands-parents maternels du petit Émile, ont été interpellés à La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), ce matin vers 6h30.
Ils étaient avec le petit garçon, le 8 juillet 2023, au moment de sa disparition.
Les grands-parents maternels du petit garçon placés en garde à vue
Bonjour à tous et bienvenue dans ce live consacré à l'interpellation de quatre personnes dont les grands-parents du petit Émile.
Selon nos informations, ils ont été placés en garde à vue pour "homicide volontaire" et "recel de cadavre". Les grands-parents ont été interpellés à la Bouilladisse.
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