Briançon: la justice ordonne l'expulsion du squat du boulodrome, Arnaud Murgia se "félicite" de la décision

Le tribunal judiciaire de Gap a ordonné l'expulsion des occupants du boulodrome du Champ-de-Mars ce mercredi. La mairie, par la voix d'Arnaud Murgia, s'est félicitée de cette décision.

Les squatteurs de Briançon sont priés de partir. Ce mercredi 13 novembre, le tribunal judiciaire de Gap a ordonné l'expulsion des occupants de l’ancien bar-restaurant du boulodrome du Champ-de-Mars. Occupé depuis le début du mois d'octobre par des militants d'extrême-gauche, l'endroit appartient à l’Amicale boule briançonnaise.

Dans le délibéré que BFM DICI a pu consulter, le juge ordonne l'expulsion de quatre occupants désignés ainsi que tout autre occupant, avec le concours de la force publique ainsi que tous moyens adaptés. Les quatre occupants désignés sont condamnés à une astreinte de 200 euros par jour de retard dans l'exécution de ce jugement.

Arnaud Murgia s'en "félicite"

Depuis, la municipalité n'avait de cesse de demander l'expulsion du site. Dans un premier temps, le juge des référés du tribunal administratif de Marseille s'était déclaré incompétent pour trancher ce litige.

La ville de Briançon s'est donc tournée vers le tribunal judiciaire qui a donc acté l'expulsion.

"Le tribunal judiciaire vient d’ordonner l’expulsion sans délai du squat du Boulodrome, dont chacun savait qu’il n’avait rien à voir avec le droit au logement et tout avec le militantisme le plus radical. Je m’en félicite : force reste à la Loi", déclare ce mercredi après-midi Arnaud Murgia, le maire de Briançon.

Et d'ajouter: "j’espère que ces personnes respecteront cette décision et quitteront spontanément les lieux dans le calme et le plus rapidement possible. Si ce n’est pas le cas, les forces de l’ordre les délogeront. Je m’en assurerai personnellement comme je l’ai déjà fait auprès de notre préfet et du ministre de l’Intérieur."

Le 29 octobre dernier, contacté par BFM DICI, les dirigeants de l'amicale Boule briançonnaise évoquaient aussi leur détermination. Ils avaient affirmé qu'à l'intérieur se trouvait encore pour 25.000 euros de matériel, notamment une cuisine tout équipée.

Valentin Doyen