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Alpes-de-Haute-Provence: piégées par les gendarmes, cinq personnes interpellées après des guet-apens sur Coco

Des gendarmes dans une voiture (Seine-Maritime), le 5 juillet 2023. (Photo d'illustration)

Des gendarmes dans une voiture (Seine-Maritime), le 5 juillet 2023. (Photo d'illustration) - LOU BENOIST/AFP

Cinq jeunes majeurs ont été interpéllés après une enquête de la gendarmerie pour des guet-apens organisés via le réseau social Coco. Ils sont suspectés d'avoir agressé au moins deux hommes.

Une enquête de la gendarmerie a conduit à l'arrestation de cinq jeunes majeurs, suspectés d'avoir commis des guet-apens après avoir fixé des rendez-vous sur la plateforme Coco. Ces cinq individus ont été interpellés dans la nuit de mardi 11 à mercredi 12 juin à Château-Arnoux-Saint-Auban a appris BFM DICI.

Ils sont suspectés d'avoir, par le passé, agressé au moins deux hommes en mai dernier. Ils avaient, en amont, fixé des rendez-vous sur le site de rencontres Coco. Ces faux rendez-vous amoureux étaient fixés dans le but de piéger les victimes afin de les dépouiller.

Mais la bande a eu la désagréable surprise de tomber sur les gendarmes qui ont immédiatement procédé aux interpellations. "Je vous confirme les 5 arrestations dans le cadre d’une information judiciaire ouverte à Digne" indique à BFM DICI Rémy Avon, le procureur de la république de Digne-les-Bains.

Il y a quelques semaines, deux hommes avaient été victimes de violences lors de guet-apens similaires. Une information judiciaire avait été ouverte et l’enquête était depuis menée par la Brigade de Recherches de Digne-les-Bains.

Coco prisé pour les guet-apens

Depuis plusieurs années, la plateforme Coco est devenue un outil de choix pour les personnes voulant organiser des guet-apens, visant notamment les homosexuels. Ce site permet des discussions sans modération et est très souvent au cœur de faits divers violents.

Pour entrer sur le site, rien n’oblige à renseigner sa réelle identité. Une facilité d’accès permettant aux personnes malintentionnées de créer des comptes avec des fausses identités pour piéger leurs correspondants.

Valentin Doyen