La police d'une île grecque se dote d'une Citroën sans permis AMI... bridée à 45 km/h

Avec sa vitesse bridée à 45 km/h, la petite voiture sans permis de Citroën devient ainsi la voiture de police la moins rapide du monde.

Succès commercial en France et dans quelques marchés européens, version "utilitaire", projets d'autopartage aux Etats-Unis et maintenant un début de carrière dans la police grecque: les premières années de vie de la Citroën AMI sont riches en rebondissements.

La petite voiture sans permis 100% électrique vient en effet de rejoindre l'île grecque de Chalki où Citroën a fourni différents véhicules de sa gamme actuelle. L'objectif, accompagner Chalki dans son objectif de devenir "un espace de mobilité durable, sans émission de gaz à effet de serre", souligne un communiqué de la marque aux chevrons.

Une Citroën AMI va aussi être utilisée par les gardes côtes de l'île grecque de Chalki. © Citroën

L'île vient ainsi de prendre livraison de deux AMI, pour la police et les garde-côtes, deux ë-C4 et un ë-Spacetourer pour la municipalité de Chalki, et doit aussi recevoir un ë-Jumpy.

Tous ces véhicules 100% électriques doivent être rechargés uniquement avec de l'énergie renouvelable.

Avec une vitesse bridée à 45 km/h (et non 50 km/h comme écrit à l'origine, vitesse qu'elle peut toutefois atteindre en descente), la Citroën AMI doit ainsi s'imposer comme la voiture de police... la moins rapide du monde, aux antipodes de la police de Dubaï qui dispose d'une flotte de supercars (mais aussi d'une BMW i3 100% électrique depuis 2017).

En France, un début de carrière dans l'Armée

Si en France, aucun service de police municipale n'a jusqu'ici craqué sur la petite AMI, c'est de manière plutôt surprenante l'armée, qui se présentait en juin dernier comme "le premier service de l’Etat à avoir commandé des Citroën AMI".

Une Citroën AMI aux couleurs du SCA (Service du commissariat des armées) lors d'une présentation en juin dernier sur la base aérienne 125 d’Istres. © EMA

Pas encore d'AMI "militarisée" au programme mais plutôt un moyen de se déplacer facilement sur un espace étendu comme une base militaire.

"Le GSBdD ISP (groupement de soutien de la base de défense Istres-Orange-Salon de Provence, NDLR) expérimente depuis juin 2021 quatre quadricycles à moteur électrique biplaces. Destiné aux déplacements intra-site, cet objet de mobilité permet de circuler sans bruit, à l’abri des intempéries, sans émettre de gaz à effet de serre", souligne le communiqué diffusé à cette occasion.

https://twitter.com/Ju_Bonnet Julien Bonnet Journaliste BFM Auto