La plupart des radars dégradés sont de nouveau opérationnels

Le ministre de l’Intérieur a fait le point sur le parc de radars automatiques, fortement dégradé lors du conflit avec les gilets jaunes. La grande majorité des cabines a été remise en état de fonctionnement, selon Christophe Castaner.

Les flashs risquent de crépiter à nouveau le long des routes cet été. A la veille de cette période de fort trafic, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a fait un point ce mardi sur l’état du parc de radars automatiques. Beaucoup de cabines avaient en effet été dégradés durant la crise des "gilets jaunes": 1000 radars fixes détruits (sur plus de 3200 installés en France), et 75% du parc inopérant au plus fort de la crise, avait expliqué le ministre de l'Intérieur.

"L’essentiel du parc fonctionne, assure Christophe Castaner, au micro de BFMTV. Nous avons commencé à remplacer des radars détruits, nous poursuivrons cela d’ici la fin de l’année. Beaucoup de radars ont été remis en état de fonctionnement".

"Ils sont remplacés par des radars modernes, perfectionnés, capables de constater les feux non respectés mais aussi l'usage du téléphone au volant", a précisé le ministre de l’Intérieur, lors de son intervention au Conseil National de la Sécurité Routière (CNSR).

Ces radars, ce sont les fameux radars tourelles. Avec une portée plus lointaine, la capacité de verbaliser plusieurs infractions, ces radars seront progressivement déployés sur tout le territoire. Avec une subtilité: le leurre. L’appareil radar peut en effet être déplacé d’une tourelle à l’autre, les automobilistes ne savent donc jamais dans quel poste est installé l’appareil radar.

Pauline Ducamp