Disparition de Lina: une conférence de presse organisée près d'un an après le début de l'enquête

Presque un an jour pour jour après la disparition de Lina dans l'est de la France, le procureur de la République de Strasbourg va s'adresser à la presse ce jeudi 19 septembre, à 11 heures.

Après douze mois d'enquête et de nombreuses recherches, elle reste introuvable. Lina, 15 ans, a été vue pour la dernière fois le samedi 23 septembre. Presque un an jour pour jour après la disparition de cette adolescente, le procureur de la République de Strasbourg, Alexandre Chevrier, va organiser une conférence de presse ce jeudi 19 septembre à 11 heures avec le patron de la section de recherches de Strasbourg, le lieutenant-Colonel Jean-François De Decker.

Le communiqué ne précise pas le pourquoi de cette prise de parole mais l'enquête a été rythmée par plusieurs rebondissements cet été.

Début août, des fouilles ont en effet été organisées dans l'est de la France pendant plusieurs jours, mais rien n'a filtré sur d'éventuels résultats. Des recherches avaient déjà eu lieu, sans résultat, dans les Vosges, avant de reprendre en Haute-Saône voisine, à plus de 130 kilomètres du lieu de la disparition de l'adolescente.

Une "avancée majeure" cet été

Lina a disparu en Alsace samedi 23 septembre 2023 en fin de matinée. Elle avait quitté son domicile de Plaine, au pied du massif des Vosges, pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, distante d'environ trois kilomètres. Elle devait prendre le train pour retrouver son petit ami à Strasbourg.

Malgré plusieurs battues les jours suivants, aucune trace de l'adolescente n'a été trouvée.

L'enquête a toutefois connu un tournant le 26 juillet, avec l'annonce par le parquet de Strasbourg d'une "avancée majeure". L'ADN de Lina a été découvert dans une voiture volée qui était recherchée par les enquêteurs car elle se trouvait non loin du lieu de la disparition de l'adolescente.

Le conducteur de cette voiture, un homme de 43 ans, s'est suicidé le 10 juillet à Besançon. "J'ai perdu mon honneur, ma dignité, mon humanité, je dois partir. Je ne sais pas me contrôler, ça va trop vite", a laissé dans de derniers écrits cet homme qui devait comparaître le 22 juillet pour deux vols avec violence commis le 25 août 2023 à Besançon.

Ariel Guez