Vols avec violence à Saint-Tropez: les quatre suspects originaires d'Italie bientôt jugés en comparution immédiate

Alors que les vols avec violence se multiplient à Saint-Tropez (Var), les gardes à vue de quatre suspects ont été prolongées, indique le procureur de Draguignan à BFMTV ce mercredi 13 août. Ces quatre personnes, d'origine italienne, devraient être jugées en comparution immédiate jeudi.

Les gardes à vue de quatre personnes interpellées en flagrant délit dimanche 10 août à Sainte-Maxime (Var), pour des faits de vols en bande organisée, ont été prolongées, comme l'a appris BFMTV.

Ces quatre suspects, originaires d'Italie, devraient être déferrés en vue de leur comparution immédiate devant un tribunal correctionnel, jeudi, "sauf élément nouveau du parquet", indique le procureur de la République du tribunal judiciaire de Draguignan.

Des préjudices à plusieurs centaines de milliers d'euros

Ces interpellations interviennent dans un contexte de recrudescence des vols avec violence dans les communes du Golfe de Saint-Tropez, notamment des arrachages de montres mais aussi des vols particulièrement violents à domicile.

"Depuis la mi-juin, trois vols à main armée ont eu lieu dans les communes du golfe de Saint-Tropez, chez des particuliers propriétaires ou locataires, avec des préjudices qui s'élèvent chaque fois à plusieurs centaines de milliers d'euros", a précisé à l'AFP le préfet du Var Simon Babre.

De même, "depuis cette date, 23 vols de montre, dont certains à l'occasion de cambriolages et d'autres par arrachage, ont été commis, là aussi pour des préjudices importants s'agissant de montres de valeur", ajoute le représentant de l'État.

Une trentaine de CRS déployés

Ces nombreux vols ont conduit les autorités à renforcer la présence des gendarmes depuis le début de la saison estivale, avec 31 effectifs supplémentaires. De plus, "un groupe d'enquête spécialisé (GES) a été constitué au sein de la brigade de recherche, spécifiquement chargé des investigations liées à ces vols avec violence".

Enfin, une trentaine de CRS sont "exceptionnellement" déployés depuis le mardi 12 août, sur demande du préfet.

Boris Kharlamoff avec AFP