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Vents violents à La Crau: la mairie veut demander la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle

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Le vent a soufflé à plus de 160 km/h le 23 décembre dernier. La commune de La Crau a annoncé demander la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle. Des productions sont détruites, alors les récoltes vont être nulles, des toitures ont été abîmées.

Le vent a soufflé à plus de 160 km/h le 23 décembre dernier à La Crau, dans le Var. La ville est donc en train de constituer un dossier pour demander la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, a-t-elle annoncé le 26 décembre sur Facebook.

"Dans le cadre de la constitution de ce dossier, les personnes ayant subi des dégâts (particuliers et professionnels) sont invitées à adresser en mairie un courrier détaillant la liste des dommages, si possible accompagné de photos", indique la municipalité.

"Une perte sèche compliquée à vivre"

Plusieurs jours après ces vents violents, la commune porte encore des stigmates des intempéries. Au domaine du Tian, la moitié de la production de mimosas a été détruite. Cette année, la récolte sera quasi-nulle à cause de cet épisode venteux et Marc Volpin, le chef d'exploitation, est obligé de détruire les arbres abîmés.

"La production de mimosas cette année va être totalement hypothéquée, il n'y aura rien. Aucun revenu agricole. Si je ne diversie par mon activité par de l'agri-tourisme, je n'aurai quasiment rien cette année", témoigne-t-il au micro de BFM Toulon Var.

"On est en pleine période de floraison du mimosa donc d'ici quelques semaines les champs s'apprêtent à devenir tout jaune. C'est très joli à voir mais en même temps pour nous, c'est vraiment une perte sèche très compliquée à vivre", soupire-t-il.

Plus en ville, c'est la toiture de Jack qui a été dévastée par le vent avec sept tuiles arrachées. "Je suis ici depuis 1982 et c'est la première fois que ça arrive aussi fort. On n'a jamais vu ça, c'était très très violent. Mon fils qui habite plus loin a aussi eu peur, des tuiles sont tombées", témoigne l'habitant.

Vendredi 27 décembre, plus de 50 personnes avaient déjà notifié un sinistre à la municipalité.

Julien Vossenat, avec Marine Langlois