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Marin disparu au large de Toulon: les recherches interrompues

Le porte-avions Charles-de-Gaulle à Toulon (image d'illustration)

Le porte-avions Charles-de-Gaulle à Toulon (image d'illustration) - -

Les recherches, lancées après la disparition d'un marin d'une des unités du groupe aéronaval de la base de Toulon dans la nuit du 23 au 24 avril, ont été arrêtées, a annoncé Sébastien Lecornu, ce vendredi 25 avril.

"L'espoir de secourir le second maître Léo Soulas est désormais nul." Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé l'arrêt des recherches "plus de 24 heures" après la disparition en mer du marin au large de Toulon, ce vendredi 25 avril.

Le marin était membre d'une des unités du groupe aéronaval de la base de Toulon. Il a disparu dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 avril. Il naviguait à bord d'un navire d'escorte du Charles-de-Gaulle et avait participé, durant cinq mois, à la mission Clémenceau 2025.

Il était "détaché sur la frégate de défense aérienne Forbin escortant le porte-avions au sein du groupe aéronaval", précise Sébastien Lecornu, dans un communiqué publié sur X.

"Un moment qui aurait dû être une grande joie"

La maire de Toulon, Josée Massi, déplore "un moment qui aurait du être une grande joie après cinq mois de mission"

"Ce drame touche tout particulièrement notre ville de Toulon, très attachée à sa Marine nationale, port d'attache de la frégate de défense aérienne Forbin", écrit l'édile.

Les premières unités étaient attendues ce jeudi

Les premières unités du groupe aéronaval étaient attendues ce jeudi matin à Toulon, avant l'arrivée du porte-avion vendredi. Les familles se dirigeaient vers les quais en rade de Toulon pour accueillir les marins.

La disparition a été constatée alors que le groupe était en train de revenir vers sa base à Toulon. Après des recherches menées à bord du navire "restées vaines", le groupe composé du porte-avions Charles de Gaulle, d'un sous-marin d'attaque, d'un bâtiment ravitailleur et de trois frégates de défense, a "rebroussé chemin" alors qu'il se trouvait à "150 nautiques au sud des côtes toulonnaises", soit plus de 270 kilomètres.

Un avion de surveillance maritime de la base de Lann-Bihoué (Morbihan) avait notamment été mobilisé pour tenter de le retrouver.

Arthus Vaillant