"Le petit était un joueur": au club sportif de Flayosc, le choc après l'accident de bus en Slovénie qui a fait deux morts

Un adulte et un enfant originaires de Trans-en-Provence sont décédés dans un accident de la route en Slovénie. L'émotion est vive dans leur commune, ainsi que dans leur ancien club de sport à Flayosc.

Le drame a eu lieu ce vendredi matin, sur l'autoroute, près de la frontière entre la Slovénie et l'Italie. Un groupe originaire de Trans-en-Provence revenait d'un voyage sportif à bord de deux minibus lorsque l'un d'eux a percuté un poids lourd à l'arrêt. Un adulte et un enfant ont perdu la vie.

A Trans-en-Provence, l'émotion est vive au lendemain de l'accident. Laura s'est rendue près du stade de la commune pour y déposer des roses, en compagnie de ses deux filles. Ces dernières connaissaient la jeune victime.

"Elles étaient habituées à le côtoyer lors des tournois, lors des entraînements, lors des matchs. C'est notre hommage."

"Très compliqué émotionnellement"

À quelques kilomètres de là, le club de sport de Flayosc, Nicolas Verdier, le président du club, décrit une "journée noire". "On a eu les jambes coupées, le souffle coupé et vraiment un sentiment d'injustice sur ce qui s'est passé. (..) D'apprendre cette nouvelle, c'est très, très compliqué émotionnellement. Le seul truc qu'on a en tête, c'est qu'on ne les verra plus."

La victime majeure était une figure connue du club, "très dévoué", "une personne avec le cœur sur la main qui donnait énormément pour les enfants", décrit Nicolas Verdier.

"Et le petit était un joueur qu'on avait eu depuis qu'il avait cinq ans à Flayosc. Il est parti l'année dernière à Trans."

Un hommage prévu

Sept autres jeunes ont été blessés dans l'accident. Leur rapatriement à Trans-en-Provence est en cours. Un hommage sera bientôt rendu aux deux défunts.

Anthony Grigoli, éducateur au club sportif de Flayosc, peine encore à encaisser la nouvelle: "Il y a deux semaines, on était encore ici à faire un tournoi et à boire un coup ensemble. La vie, elle peut s'arrêter comme ça."

Eléa Morel, Milan Argelas