Crash mortel au Lavandou: des opérations jusqu'à la fin de la semaine pour récupérer l'épave de l'avion

La marine nationale participe cette semaine aux opérations de relevage de l'épave du Fouga Magister qui s'est crashé le 16 août lors d'un meeting aérien au Lavandou. Didier Berger, qui politait le Fouga Magister n'a pas survecu à cet accident.
Le Jason, un bateau de soutien, d'assistance et de dépollution, a été affrété par l'armée et peut être aperçu depuis mercredi près de l'entrée du port de la Favière, à Bormes-les-Mimosas.
Une opération qui fait des curieux
Le groupement des plongeurs démineurs de Méditerranée (GPD Med) et les gendarmes maritimes participent également à ces opérations chapeautées par la préfecture maritime.
Des manoeuvres inhabituelles dans ce décor varois et qui interpellent les vacanciers. Marc, un touriste venu de la Manche, tente d'apercevoir des pièces de l'avion de collection remontée à la surface. "Il y a la petite grue là-bas qui est dessus, mais on voit mal".
Béatrice, venue de Bourgogne pour passer ses vacances, se livre au micro de BFM Toulon Var: "Ça fait quelque chose de savoir qu'une personne s'en est allée ici. On est un peu curieux et on vient voir ce qu'il se passe".
Périmètre de protection
Pour protéger la zone le temps du relevage de l'épave, la préfecture du Var et la préfecture maritime ont instauré un périmètre d'interdiction de survol dans un rayon de 1,8 km avec un drone ou un petit aéronef.
L'accès est également prohibé par la mer dans un rayon de 300 mètres autour du lieu du crash. Jusqu'à 6 mois d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende sont encourus par les personnes qui braveraient l'interdiction.
"Il convient pour des motifs d'ordre et de sécurité publics d'assurer la sécurité du plan d'eau autour de l'aéronef qui s'est abîmé en mer", justifient-ils.
Le relevage de l'épave doit durer jusqu'à la fin de la semaine.