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Brignoles: le ras-le-bol des habitants du quartier du Pin après les cambriolages à répétition

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Alors que les cambriolages se sont multipliés à Brignoles, certains habitants ont décidé pendant un temps de patrouiller eux-mêmes. La gendarmerie a été déployée par la municipalité.

Océane et Romain, habitants de Brignoles (Var), ont eu le malheur de voir leur domicile être cambriolé le soir du réveillon de Noël. Les cadeaux ont été volés et les chambres retournées. Un préjudice qu’ils évaluent à 5.000 euros. Le couple, installé dans le quartier du Pin, n’est pas le seul à avoir été victime d'un cambriolage ces dernières semaines.

Une dizaine de cambriolages déclarés à la gendarmerie

Selon les chiffres communiqués par la municipalité, entre le 13 et le 31 décembre, dix cambriolages ont été déclarés à la gendarmerie dans le quartier. Selon les habitants, ce sont une quinzaine d’habitations qui auraient été cambriolées sur cette même période.

Pour rompre la série noire, les habitants du quartier du Pin organisaient des patrouilles dans les rues depuis le réveillon de Noël. Ces rondes ont cessé depuis l’arrivée ce lundi 8 janvier de la gendarmerie dans le quartier. Romain Coutinho reste néanmoins vigilant.

"Le soir, personnellement, après le repas, je viens derrière ma maison où il y a plusieurs champs et je fais mon tour", détaille à BFM Toulon Var le fondateur du groupe des voisins vigilants du quartier du Pin. "Ça me prend cinq à dix minutes."

Équipé d’une lampe torche, Romain Coutinho explique regarder "s’il y a quelque chose à signaler ou non".

"La loi n'est pas celle-là"

Didier Brémond, le maire de Brignoles, ne voyait toutefois pas ces patrouilles d’un bon œil. "Effectivement quand on est cambriolé, ce n’est jamais très rigolo et je comprends que l’on puisse être en colère", concède l’élu. "Ceci dit, la loi n’est pas celle-là. Il faut garder raison et laisser faire les professionnels sur ces sujets-là", poursuit-il.

En participant aux rondes, "on prend plus de risque que ce que cela peut apporter", conclut Didier Brémond.

Marie Debais avec Charlotte Lesage