MrBeast poursuit un ancien employé pour avoir volé des milliers de fichiers confidentiels

Le torchon brûle entre MrBeast et un de ses anciens employés. Comme le rapporte Polygon, le youtubeur le plus suivi au monde a engagé des poursuites judiciaires contre Leroy Nabord, un ancien salarié. Dans sa plainte datée du 4 avril, il l'accuse d'avoir détourné des secrets commerciaux et d'avoir surveiller sans autorisation les bureaux de l'entreprise.
Le sous-traitant informatique, embauché en 2023, était chargé de gérer le réseau informatique de l'entreprise Beast Industries, et notamment des serveurs dédiés à la post-production des vidéos du youtubeur aux 384 millions d'abonnés.
Des caméras de surveillance illégales
Il en aurait ainsi profité pour télécharger "plus d'un millier de fichiers confidentiels de Beast industries", précise la plainte, juste avant d'être licencié en octobre 2024. Le salarié avait pourtant signé un accord de confidentialité. Parmi ces documents, des informations sensibles sur la stratégie commerciale, des données financières, des tableaux de capitalisation, des documents de financement et des données personnelles des employés.
En parallèle, MrBeast a découvert plusieurs caméras cachées dans les locaux de son siège social à Greenville (Caroline du Nord), qui auraient été installées par l'informaticien. Toujours selon la plainte, l'homme était connu de ses collègues pour enregistrer secrètement des réunions.
Interrogé sur le téléchargement présumé d’informations confidentielles de l’entreprise, l'ancien employé a assuré qu’il s’agissait simplement d’une procédure de sauvegarde standard de l’entreprise. De son côté, le créateur de contenus réclame des dommages et intérêts, ainsi que la restitution de l'ensemble des informations détenues par Leroy Nabord.
Cette nouvelle bataille judiciaire survient quelques mois seulement après que plusieurs candidats de l'émission de téléréalité Beast Games, diffusée sur Amazon Prime, ont décidé de porter plainte contre le youtubeur et Amazon pour "mauvais traitement chronique et harcèlement sexuel". Ils affirment avoir été "exploités sans vergogne", ne pas avoir été payés et avoir été soumis à des conditions dangereuses.