Mort de Jean Pormanove: l'autopsie écarte "l'intervention d'un tiers" et privilégie une cause "d'origine médicale ou toxicologique"

L'autopsie réalisée sur le corps du streameur Jean Pormanove mort ce lundi, a révélé ce jeudi 21 août que "les causes probables du décès apparaissent donc d’origine médicale et/ou toxicologique.".
"À la lumière de ces éléments, les médecins experts considèrent que le décès n’a pas une origine traumatique et n’est pas en lien avec l’intervention d’un tiers", écrit le parquet dans un communiqué.
Ces derniers expliquent que l'autopsie a montré "l'absence de lésions traumatiques tant au niveau interne que externe, notamment au niveau du visage et du crâne, pouvant expliquer le décès et l'absence de lésions correspondant à des brûlures".
L'examen médical a aussi montré la "présence de quelques ecchymoses et lésions cicatrisées plus particulièrement sur les membres inférieurs".
Le gouvernement demande "des explications" à Kick
La mort de Jean Pormanove, de son vrai nom Raphaël Graven, a suscité une vive émotion sur les réseaux sociaux. Celle-ci est intervenue lors d'un direct sur la plateforme Kick. Celle-ci est réputée pour ses règles de modération moins strictes que Twitch.
La victime est accompagnée de deux autres streamers, qui ont pour pseudos Safine et Naruto. Plusieurs internautes ont fait état de sévices commis par ces derniers à l'encontre de Jean Pormanove ces derniers jours dans le cadre de ce direct. Mis en cause dans une enquête pour des soupçons de maltraitance envers des personnes vulnérables, ils avaient été placés en garde à vue en janvier 2025, avant d'être finalement relâchés.
Après la mort du streameur de 46 ans ce lundi, une enquête a été ouverte par le parquet de Nice et la brigade de recherches. Celle-ci "se poursuit", précise le parquet et les résultats de l'autopsie "seront mis en lien" à l'investigation.
De son côté, le gouvernement a saisi l'Arcom et a demandé "des explications aux responsables" de Kick. Ces derniers assurent que les streameurs Safine et Naruto ont été "bannis dans l'attente de l'enquête".