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Viol, proxénétisme, prostitution de mineurs... Le maire de Saint-Ellier-les-Bois placé en détention provisoire

Un officier de police (photo d'illustration).

Un officier de police (photo d'illustration). - JULIEN DE ROSA / AFP

Le maire de Saint-Ellier-les-Bois (Orne), Edgar Moulin, a été interpellé le 26 mai dernier. L'édile a depuis été mis en examen et écroué pour "viol", "proxénétisme" et "recours habituel à la prostitution de mineurs".

Edgar Moulin, maire de Saint-Ellier-les-Bois (Orne), au nord d'Alençon, a été interpellé et placé en garde à vue le 26 mai dernier, révèle Ouest-France.

L'édile a ensuite été mis en examen et placé en détention provisoire, notamment pour "viol sur une personne se livrant à la prostitution, proxénétisme aggravé et recours habituel à la prostitution de mineurs", selon la procureure d’Alençon, citée par le quotidien.

Une demande de remise en liberté étudiée mardi

Âgé de 59 ans, Edgar Moulin est visé par plusieurs chefs d'inculpation, à savoir "viol commis sur une personne se livrant à la prostitution, consultation habituelle d’un service de communication au public en ligne mettant à disposition l’image ou la représentation pornographique de mineurs, détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique", détaille L'Orne Hebdo.

Les chefs "d'atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation, enregistrement ou transmission de l’image d’une personne présentant un caractère sexuel, proxénétisme aggravé et recours habituel à la prostitution de mineurs", ont également été retenus.

Incarcéré à la maison d'arrêt du Mans

D'après Ouest-France, le maire de Saint-Ellier-les-Bois a fait appel de son placement en détention provisoire. Il doit comparaître devant la Cour d'appel de Caen, qui examinera sa demande de remise en liberté le 17 juin. En attendant cette date, Edgar Moulin reste incarcéré à la maison d'arrêt du Mans, conformément aux réquisitions du Parquet.

Une information judiciaire et une enquête, confiée à la gendarmerie de l'Orne, ont été ouvertes, sous la direction d'un juge d'instruction. Mi-janvier, l'édile avait été agressé à son domicile par plusieurs personnes au cours de la nuit. D'après L'Orne Hebdo, les enquêteurs étudient la piste d'un potentiel règlement de comptes.

Mathias Fleury