BFM Normandie
Seine-Maritime

Le Havre: une Maison des femmes ouvrira ses portes en 2026

placeholder video
La Maison des femmes permettra aux femmes d'accéder en un seul lieu à tout l'accompagnement dont elles ont besoin, qu'il soit de santé, social ou juridique.

Un lieu pour accompagner les femmes en situation de vulnérabilité ou victimes de violences conjugales. Une Maison des femmes ouvrira ses portes au Havre d'ici 2026.

Le bâtiment de 900 m² sera installé sur le Cours de la République et permettra aux femmes d'accéder aux accompagnements dont elles ont besoin, qu'ils soient de santé physique, mentale ou même juridique.

"Une victime a de nombreux besoins, pour sa santé, sa santé mentale, de l’hébergement, de l’accompagnement juridique… Elle a très peur d’aller déposer plainte dans un commissariat, et s’il faut qu’elle s’occupe de tout ça en se déplaçant, c’est souvent mission impossible. Donc lui offrir la totalité des besoins dans un lieu unique, et aussi avec des partenaires qui partagent les histoires des femmes", explique Dr Ghada Hatem-Gantzer, fondatrice de la Maison des femmes de Saint-Denis.

"Une sorte de guichet unique"

Les patientes qui se présenteront à la Maison des femmes pourront accéder en un seul lieu aux professionnels de santé dont elles ont besoin, facilitant ainsi leur prise en charge.

"On va pouvoir travailler réellement ensemble, et offrir des permanences à nos associées du réseau VIF (violences intrafamiliales, NDLR) pour qu’ils puissent venir consulter les patientes. (...) Ce sera une sorte de guichet unique, les patientes n’auront plus à frapper à plusieurs portes, elles frapperont à notre porte, et on essaiera de s’adapter", détaille Dr Elizabeth Grossetti, gynécologue-obstétricienne pour la Maison des femmes.

Car si la Maison des femmes ne doit voir le jour que d'ici deux ans, la prise en charge des femmes est déjà effectuée depuis 2021 à l'hôpital du Havre, à travers l'Unité de suivi des femmes vulnérables.

Au total, 417 patientes victimes de violences ont été prises en charge en trois ans, et 361 grosses à risque.

Paul Sabio avec Laurène Rocheteau