Seine-Maritime: une usine de couettes voit sa demande augmenter en raison de la crise énergétique

Une solution pour avoir bien chaud cet hiver. Alors que le gouvernement recommande aux Français de bien se couvrir pour faire des économies de chauffage -le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait lui-même assuré qu'il porterait des cols roulés cet hiver-, d'autres se tournent vers une nouvelle literie.
À Varneville-Bretteville, en Seine-Maritime, l'entreprise PEG, qui détient la marque de couettes et oreillers Colas Normand, qui fabrique couettes et oreillers, a vu sa demande augmenter depuis le début de la crise énergétique. D'ordinaire déjà bien occupée à cette période de l'année, l'entreprise prévoit un pic de production dans les prochains mois.
"ll y a une augmentation flagrante. On voit aussi les gens qui reviennent en magasin pour mieux s'équiper", explique Manon Comalada, directrice générale de la société PEG. "On sent bien que les gens commencent à trouver des alternatives pour réduire cette facture."
50.000 couettes chaque mois
Même si la saison ne fait que commencer pour les fabricants de couette, l'entreprise PEG a déjà remarqué une hausse de la fréquentation de ses magasins et de son chiffre d'affaires.
"Il y a une envie avec cette crise énergétique de retarder le plus tard possible l’ouverture du chauffage, et quoi de mieux qu’une bonne couette pour avoir bien chaud la nuit?" poursuit Manon Comalada.
Pour faire face au pic de production de l'hiver, l'entreprise normande a déjà mobilisé 140 salariés, soit une trentaine de plus qu'à l'ordinaire, afin de produire les 50.000 couettes qui sortent de l'atelier chaque mois.
Des couettes et oreillers fabriqués à partir de ouate de polyester, un bon isolant contre le froid. Une solution qui a un coût, comptez entre 50 et 100 euros la couette.
L'entreprise va même lancer un nouveau modèle qui tombe à pic dans le contexte actuel: la couette "grand froid", commercialisée à partir de décembre.