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Seine-Maritime: dix étrangers s'échappent d'un centre de rétention administrative, trois retrouvés

Dix étrangers se sont enfuis du Centre de rétention administrative d'Oissel dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 avril 2024. Trois ont été retrouvés.

Dix étrangers se sont enfuis du Centre de rétention administrative d'Oissel dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 avril 2024. Trois ont été retrouvés. - Sameer Al-DOUMY / AFP

Dix étrangers retenus au Centre de rétention administrative d'Oissel se sont échappés dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 avril. Trois d'entre eux ont rapidement été interpellés par la police.

Dix étrangers se sont échappés dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 avril du centre de rétention administrative (CRA) d'Oissel (Seine-Maritime) dont trois ont été rapidement retrouvés à proximité immédiate, a indiqué ce mardi la préfecture.

Les patrouilles renforcées

"Les recherches immédiatement lancées ont permis d'interpeller (...) trois retenus, placés en garde à vue dans le cadre d'une procédure judiciaire ouverte auprès du parquet de Rouen", a ajouté la préfecture, confirmant une information de France Bleu.

Les trois "retenus" interpellés ont été rapidement retrouvés, car ils s'étaient blessés en tombant du toit du CRA, a-t-on précisé de source policière. Ils ont été transportés à l'hôpital pour y recevoir des soins, a également indiqué cette source.

"Des mesures ont immédiatement été prises pour renforcer les patrouilles du CRA (...) à l'intérieur comme à l'extérieur du site", a-t-on ajouté de source préfectorale.

La Cimade, association d'aide aux personnes migrantes et réfugiées, rappelle sur son site internet que "les personnes enfermées dans les CRA ne le sont que pour des raisons administratives", parce qu'elles ont perdu leur titre de séjour en France ou qu'elles n'en ont jamais disposé, "et non pénales", parce qu'elles auraient été condamnées par la justice.

Ce CRA est situé sur le même site que l'école de police d'Oissel. Les trois blessés ont ainsi été retrouvés, selon la préfecture, "dans l'enceinte de l'école" de police.

M.H. avec AFP