Rouen veut "rebondir" après l'échec pour devenir Capitale européenne de la culture 2028

Les Rouennais ont appris ce mercredi 13 décembre que le titre de Capitale européenne de la culture 2028 est finalement attribué à Bourges et non à la capitale normande.

"Un petit peu déçu", "on aurait aimé gagner". Mercredi 13 décembre à 18 heures, les Rouennais ont appris que Bourges a été retenue pour être capitale européenne de la culture en 2028.

"Ça aurait pu apporter plein de choses pour Rouen, plein de projets, financer plein de compagnies", regrette un habitant venu assister à l'annonce du résultat au musée des beaux-arts.

"La culture ne va pas s'arrêter maintenant. Je pense qu'il y a une dynamique qui a été enclenchée", espère un autre Rouennais au micro de BFM Normandie.

Mener certaines idées du projet

C'est l'état d'esprit qui domine aussi au sein de l'organisation qui a porté la candidature de Rouen comme capitale européenne de la culture. "Forcément de la déception, on avait tellement envie de ramener ce label pour notre ville et tout le territoire", réagit Marie Dupuis-Courtes, président de Rouen Seine Normandie 2028.

"Je pense que l'on va essayer de trouver une solution pour rebondir et faire en sorte que certaines idées du programme puissent voir le jour parce qu'il y a de très bonnes idées et il faut qu'on arrive à les mener jusqu'au bout", poursuit-elle auprès de BFM Normandie.

Même envie de la part du maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, selon qui "un certain nombre de projets vont pouvoir continuer", déclare-t-il auprès de Paris-Normandie.

"Peut-être que ça nous a permis de sortir d’un esprit de clochers afin de retrouver notre esprit de la Seine, du fleuve qui rassemble", ajoute celui qui est aussi président de la métropole de Rouen.

Nicolas Mayer-Rossignol est rejoint dans ses propos par le président de la région Normandie, Hervé Morin, qui entend continuer "à porter le travail collectif engagé pour renforcer l’attractivité et le rayonnement de la Vallée de la Seine normande".

Lancé en 1985 sous l'impulsion de la France et de la Grèce, le dispositif de capitale européenne de la culture a pour ambition de stimuler le tourisme culturel, avec l'organisation d'expositions, festivals, voire la construction de musées. Bourges succédera notamment à Paris en 1989, Avignon en 2000, Lille en 2004 et Marseille en 2013.

Mathilde Calloc'h avec Amaury Tremblay