Rouen: un exercice organisé dans la zone industrialo-portuaire, le système FR-Alert activé

Site industriel de LAT Nitrogen à Grand-Quevilly en décembre 2022 - Google Street View
Un vaste exercice de sécurité civile est programmé ce mardi 15 octobre à Rouen. La préfecture de Seine-Maritime souhaite tester les dispositifs d'intervention en cas de problème majeur dans la zone industrialo-portuaire de la capitale normande.
Des sirènes vont retentir depuis plusieurs sites et des messages d'alerte vont être envoyés sur les smartphones des habitants.
D'après la métropole, l'exercice consistera à simuler un nuage toxique constitué d'ammoniac émanant du site industriel LAT Nitrogen à Grand-Quevilly, spécialisé dans la fabrication de produits azotés pour l'agriculture (engrais, alimentation animale,...).
"Pour cet exercice, les services spécialisés en risque chimique et les experts partenaires vont effectuer un relevé de mesures en temps réel afin de cartographier la dispersion et la progression du nuage. Ce relevé de mesures déterminera les actions à mener pour la protection de la population, des biens et de l’environnement", explique la préfecture de la Seine-Maritime.
Qui va recevoir les SMS?
Des entreprises, des collectivités et des établissements scolaires vont être impliqués dans cet exercice.
Le dispositif FR-Alert sera activé à plusieurs reprises et vers des publics différents. Un premier message d'alerte sera adressé aux personnes habitant ou se trouvant à 1,5 km du danger. Le SMS leur donnera les consignes qui seraient émises en cas d'événement réel.
Un second message sur la fonction des alertes FR-Alert sera adressée aux personnes se trouvant dans la trentaine de communes incluses dans le Plan particulier d'intervention (PPI). Enfin, un troisième message sera adressé à ceux qui ont reçu le premier pour les informer de la fin de l'alerte.
"L'objectif de cet exercice de sécurité civile est triple: tester l’information des collectivités et de la population, tester la diffusion de l’alerte aux services et à la population et tester l’articulation entre les plans d’urgence (Plan d’opération interne (POI) de l’industriel et Plan particulier d’intervention (PPI)", indique la préfecture.