Rouen: spectaculaire saisie d'armes après la découverte d'un chargeur d'AK-47 dans un colis

Les agents de la Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières (DNRED) ont saisi, le 25 mars dernier, 47 armes à feu, 111 chargeurs et 340 kilos de munitions dans un appartement de la région de Rouen.

Le 25 mars dernier, les membres de la DNRED ont saisi 47 armes à feu de diverses catégories, accompagnées de 11 chargeurs et 340kg de munitions, dans un appartement de la région rouennaise, a appris BFMTV.com auprès des services de douanes françaises.

"Cette saisie a été réalisée suite à la découverte, dans le cadre d’une enquête sur une organisation criminelle impliquée dans un trafic d’armes, d’un chargeur pour AK-47 dans un colis de fret express à destination de la région de Rouen", ont indiqué les autorités.

Un arsenal destiné au secteur du banditisme

Durant ces investigations, les enquêteurs cherchent à identifier le destinataire de ces colis.

"Une enquête périphérique est alors effectuée sur le destinataire déclaré du colis. Elle permet d’identifier le destinataire réel du colis, habitant à une autre adresse et qui est le fils du destinataire déclaré", indique les douanes dans un communiqué.

Le mardi 25 mars, une livraison surveillée est mise en place. Le paquet est récupéré par le "destinataire déclaré". "Concomitamment, une visite domiciliaire est déclenchée chez le destinataire réel du colis par une équipe de la DNRED, avec l’appui du groupe de soutien opérationnel (GSO) de la DNRED", indiquent les autorités.

Sur place, les agents retrouvent 47 armes à feu de diverses catégories, 11 chargeurs et 340kg de munitions ainsi que plusieurs obus, masques à gaz et pièces d'armes diverses.

"Certaines armes étaient dotées de lunettes de visée, d'un point rouge ou de lampe. Un brassard et des écussons de la police sont également découverts", précisent les douanes.

Grâce à cette "visite domiciliaire", les enquêteurs découvrent que le suspect revendait des armes et des pièces d'armes, notamment au profit du banditisme. L'homme a été condamné à douze mois de prison, dont six avec sursis.

Sylvain Allemand