"Panneau en danger": la commune de Maromme dans le palmarès de la "France moche 2024"

Chaque année, l'association Paysage de France, engagée dans la lutte contre la pollution visuelle, dévoile son classement de la "France moche". Cette année, parmi les quatre communes mises citées, figure Maromme, en Seine-Maritime.

C'est un classement où il vaut mieux ne pas être cité. Comme chaque année, l'association Paysages de France publie son palmarès de la "France moche". Ce classement, peu envié, met en lumière des lieux où les paysages sont marqués par des atteintes esthétiques.

Malheureusement pour la Normandie, cette édition 2024 inclut la commune de Maromme (Seine-Maritime), qui se retrouve dans la catégorie "panneau en danger" en raison d'un panneau publicitaire installé en bord de rivière.

L'association précise cependant qu'il ne s'agit pas d'un "classement des villes les plus moches, mais de quatre endroits de France, dans quatre communes de France, qui, pour nous, représentent un peu de la France moche".

Sensibilier contre la pollution visuelle

Si ce palmarès existe, ce n’est pas pour désigner les endroits les plus "moches" de l'Hexagone de façon arbitraire. L'objectif est de "mettre en évidence des atteintes à nos paysages".

En alertant les élus, Paysages de France espère encourager des actions pour protéger la qualité visuelle des espaces publics. Les édiles des communes concernées sont invités à faire "respecter le Code de l’environnement" pour limiter la pollution visuelle "en utilisant son pouvoir de police".

Concernant Maromme, l’association indique que le règlement intercommunal de la métropole Rouen Normandie devrait permettre la suppression de ce panneau dans un délai de deux ans. Sur un ton amusé, elle invite les passants à en "profiter" avant qu'il ne disparaisse.

Enfin, l'association conclut avec un message fort: "Espérons que ces prix 2024 continueront d'ouvrir les yeux de ceux et celles qui semblent se voiler la face au nom du progrès et de la modernité devant des zones commerciales tentaculaires, des rues saturées de panneaux publicitaires ou une bétonisation galopante…"

Alexandre Simoes