Orne: paraplégique depuis 26 ans, un conseiller municipal de Nécy lance une cagnotte pour un véhicule adapté

Les déplacements de Mickaël Lhommet sont nombreux dans sa mission de conseiller municipal à Nécy, et ce, malgré la paraplégie donc il souffre depuis 26 ans. Problème: le coût d'un véhicule adapté est très élevé.

Dans l'Orne, Mickaël Lhommet en appelle à la générosité de tous pour pouvoir se déplacer. Paraplégique depuis 1999 après un accident de la voie publique, l'homme qui est aujourd'hui âgé de 43 ans lance une cagnotte en ligne pour l'aider à financer un véhicule adapté à son handicap.

"Un véhicule adapté à un coût exorbitant", explique-t-il. Et d'ajouter: "Et malgré l’aide de la MDPH sur l’adaptation, le reste à charge de près de 90.000 euros est trop important pour que je le finance seul."

Un conseiller municipal investi

Si son handicap a eu raison de sa vie professionnelle, son emploi du temps est bien chargé, et ses déplacements sont nombreux. Il est conseiller municipal à Nécy, et a notamment contribué à la réalisation du city-stade, aux côtés du maire de la commune.

"J’étais à la recherche de subventions avec les autres conseillers municipaux, que ce soit à Argentan, au niveau de l’intercommunalité ou encore de la région", avance-t-il à France 3.

La chaîne l'a également choisi pour participer à son émission "Ma petite escapade" diffusée le dimanche midi. "C’est une émission qui, en 25 minutes, fait le portrait de personnes qui se dévouent pour les autres", explique Mickaël Lhommet.

"J’ai mon permis et je désire pouvoir être autonome"

Alors pour ses nombreux déplacements, il peut compter sur son père. "Mais prenant de l’âge cela est de plus en plus difficile pour lui", souligne-t-il.

De plus, l'équipe médicale responsable du suivi de Mickaël, à l'hôpital de Garches, lui déconseille tout geste répétitifs. Inclus, notamment les transferts et les maniements du fauteuil. "Il est donc essentiel pour mon bien être de limiter les transferts fauteuil roulant-siège, notamment lors de l'utilisation d'un véhicule."

"J’ai mon permis, et je désire pouvoir être autonome et libre dans mes déplacements comme tout le monde", justifie le conseiller municipal.

Maïwenn Furic