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Manche: trois adultes et un enfant secourus sur un bateau à la dérive "depuis plusieurs jours"

Un volontaire de la SNSM à Saint-Vaast-la-Hougue (Manche), le 11 mars 2023

Un volontaire de la SNSM à Saint-Vaast-la-Hougue (Manche), le 11 mars 2023 - Lou BENOIST © 2019 AFP

Les quatre occupants de la vedette de plaisance ont été hospitalisés lundi 11 novembre. Deux d'entre eux ont été admis en urgence absolue.

Lundi 11 novembre, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Jobourg a mené dans l'après-midi une opération de sauvetage au large de Barfleur, dans la Manche. Les secours sont venus en aide à une vedette de plaisance à la dérive, potentiellement "depuis plusieurs jours", selon la préfecture maritime de la Manche et de ler du Nord.

Les quatre occupants du navire ont été pris en charge à l'issue d'un premier bilan médical. Trois d'entre eux ont été héliportés vers l'hôpital de Cherbourg-en-Cotentin. Deux ont été admis en urgence absolue, le troisième en urgence relative. Ramené à quai par l'embarcation des secours, le quatrième occupant a finalement lui aussi été transféré vers l'établissement hospitalier normand.

Pierre-Yves Marot, procureur de la République de Cherbourg-en-Cotentin, confirme à BFM Normandie "qu’un navire commercial battant pavillon chypriote a, le lundi 11 novembre 2024, secouru quatre individus sur une embarcation motorisée de fortune à 25 miles environ des côtes françaises.

Les occupants "seraient hors de danger"

Le magistrat précise que le navire était occupé par trois adultes ainsi que par un enfant âgé d'un an. Tous "seraient à l'heure actuelle hors de danger", souligne l'intéressé.

Une procédure d'enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire. Elle a été confiée aux services de la gendarmerie maritime et de la police aux frontières.

Quand leur état de santé le permettront, les occupants de la vedette seront entendus. "Il conviendra notamment d’établir leur identité, leurs origines et nationalité, mais aussi d’éclaircir les circonstances exactes de leur traversée", poursuit Pierre-Yves Marot. À ce stade, insiste-t-il, "aucun autre élément ne peut être confirmé".

Florian Bouhot Journaliste BFM Régions