Le Havre: les automobilistes ont passé plus de cinq jours dans les embouteillages en 2022

Une étude publiée ce mercredi par TomTom permet de comparer les impacts de la congestion dans différentes villes de France.

Que s'est-il passé le mardi 22 novembre 2022 au Havre? C'est le jour de l'année où il a été le plus complexe de parcourir dix kilomètres dans la ville en voiture, selon le baromètre publié ce mercredi par TomTom. En moyenne, il aura fallu 16 min 40 aux automobilistes pour réaliser leur trajet, contre 14 min 50 d'ordinaire.

Ces chiffres donnent une idée de la place que prennent les embouteillages dans la cité normande. À l'échelle nationale, Le Havre se classe à la 13e place des villes les plus sujettes aux ralentissements sur les routes, la 2e de Normandie, derrière Rouen.

Au total, selon TomTom, les Havrais ont passé en moyenne cinq jours et six heures dans les bouchons en 2022. Bien loin des dix jours et six heures de Paris, un peu moins des six jours et dix heures de la ville aux cent clochers.

Les bouchons ont un coût

Logiquement, c'est aux heures de pointe que les perturbations ont été les plus importantes. Un conducteur havrais a en moyenne perdu quatre minutes sur un trajet de 10 km le matin, six le soir. À l'année, cela représente 37 heures passées dans un trafic congestionné. Un chiffre en baisse d'1h27 par rapport à 2021.

Les embouteillages rencontrés au Havre sont malgré tout à distinguer de ceux des villes qui figurent plus haut au classement de par leur intensité. On y roule en moyenne à 37 km/h lorsqu'on est englué dans les bouchons, contre 19 km/h à Paris ou 30 à Rouen.

Cette congestion pèse sur le porte-monnaie des Havrais: sur les 530 euros alloués au carburant à l'année, 17 sont dus aux bouchons pour les utilisateurs de diesel, 30 pour les automobilistes équipés d'un moteur à essence.

Florian Bouhot Journaliste BFM Régions