BFM Normandie
Normandie

Incendie des immeubles Verre et Acier à Rouen: le procès des trois mineurs renvoyé en mai prochain

Deux immeubles "verre et acier" touchés par un incendie le 30 septembre 2023 à Rouen.

Deux immeubles "verre et acier" touchés par un incendie le 30 septembre 2023 à Rouen. - BFM Normandie

Le jugement des trois mineurs était prévu ce jeudi 25 janvier. Ils sont suspecté d'être à l'origine de l'incendie des immeubles Verre et Acier en septembre dernier.

Prévu ce jeudi 25 janvier, le procès des trois mineurs suspectés d'être à l'origine de l'incendie des immeubles Verre et Acier à Rouen (Seine-Maritime) en septembre dernier, a été renvoyé en mai 2024, a annoncé le parquet.

"À la demande des avocats, le dossier concernant l’incendie des immeubles verre et acier a été renvoyé par le tribunal pour enfants au 7 mai 2024 après-midi", indique-t-il ce jeudi.

Les trois mineurs âgés de 14 ans

L'incendie s'était déclaré le 30 septembre dernier dans un immeuble désaffecté, appelé "Verre et Acier", du quartier Saint-Julien. Il s'était propagé au bâtiment voisin, lui aussi abandonné. Les deux immeubles s'étaient finalement effondrés.

Quelques jours après, quatre mineurs avaient été interpellés après le signalement d'un chef d'établissement. Par la suite, lors de l'enquête, une élève avait expliqué détenir des vidéos de l'incendie. Ces dernières ont permis l'identification de ce groupe d'amis.

Alors qu'ils niaient les faits, trois d'entre eux les ont finalement reconnus, mettant hors de cause le quatrième membre de la bande.

Ils ont indiqué avoir "fabriqué un coktail molotov"

Ces trois mineurs avaient indiqué avoir trouvé un bidon d'essence le jour des faits et s'être rendus dans les immeubles désaffectés pour "fabriquer un cocktail molotov et provoquer un incendie".

Puis ils ont affirmé "avoir répandu le contenu du bidon d'essence, y avoir mis feu et l'avoir alimenté avec des objets trouvés sur place", précisait alors le parquet à l'époque.

En raison de leur minorité, un placement sous contrôle judiciaire avec un placement en centre éducatif avait été requis par le parquet en octobre dernier.

Martin Regley Journaliste