Hommage aux agents tués à Incarville: Darmanin demande une minute de silence dans les établissements pénitentiaires

Gérald Darmanin quitte le Conseil des ministres hebdomadaire au palais présidentiel de l'Élysée, à Paris (France), le 26 mars 2025. (Photo d'illustration) - Ludovic MARIN / AFP
Un an après l'attaque du fourgon transportant Mohamed Amra au péage d'Incarville (Eure), Gérald Darmanin demande qu'une "minute de silence" soit observée ce mercredi 14 mai en mémoire des deux agents tués, a-t-il écrit dans un courrier envoyé le 9 mai à l'attention des agents du ministère de la Justice et que BFMTV a pu consulter.
Cette minute de silence sera observée "dans tous les établissements pénitentiaires, dans tous les services pénitentiaires d'insertion et de probation, dans toutes les juridictions, dans tous les services de (notre) ministère", a précisé le ministre de la Justice. Selon nos informations, elle sera réalisée à 12h30.
"Un an après, l'émotion est toujours vive. Le deuil demeure. La blessure est encore douloureuse. Mais notre devoir, à toutes et à tous, est de faire vivre la mémoire de ces héros", estime-t-il.
"Vous n'êtes pas seuls"
Pour Gérald Darmanin, cette minute de silence sera "un hommage, un engagement". "C'est aussi un message que je veux vous adresser avec solennité et détermination: vous n'êtes pas seuls. La République dans son ensemble et les Français sont à vos côtés. Votre sécurité, votre dignité, votre mission sont au cœur de nos priorités" a-t-il promis, adressant au personnel son "soutien indéfectible" et sa "profonde reconnaissance."
Emmanuel Macron est ce mercredi 14 mai au centre pénitentiaire de Caen pour un moment de recueillement avec les familles des deux surveillants tués. Une gerbe sera déposée en hommage aux victimes et une plaque commémorative a été dévoilée au péage.
Mohamed Amra est, depuis sa mise en examen, incarcéré à l'isolement dans la prison ultra-sécurisée de Condé-sur-Sarthe (Orne). Les investigations menées par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), ont permis de mettre en examen 38 personnes, dont Amra, et d'en écrouer une trentaine.