Fillette renversée à Pacy-sur-Eure: la commune sous le choc, une cellule psychologique et une cagnotte ouvertes

L’annonce du décès de la fillette de 3 ans, violemment percutée par un automobiliste mardi en centre-ville de Pacy-sur-Eure, plonge toute une commune dans une profonde tristesse.
Mardi, la fillette, sa maman et son grand-frère, un adolescent de 14 ans, ont été violemment percutés sur un passage piéton lors d'une balade en centre-ville de Pacy-sur-Eure.
Le conducteur mis en examen
Un automobiliste, un homme de 20 ans, qui roulait à 100 km/h en plein cœur du centre-ville, a fauché et blessé grièvement les trois membres de cette même famille. Il a été mis en examen pour homicide involontaire.
Après le choc, la mère et la fille ont été héliportées dans un état grave à l’hôpital de Rouen. L’adolescent, lui aussi grièvement blessé, a été transporté par voie terrestre vers le même hôpital.
Ce terrible accident de la route a secoué les 7000 habitants de cette commune normande.
"C’est un choc psychologique très important, témoigne Pascal Lehongre, premier adjoint à la mairie de Pacy-sur-Eure à BFM Normandie. Le CHU d’Evreux a mis en place une cellule pour pouvoir recevoir les personnes qui ont été témoins de cet accident."
Pour "les riverains, les habitants qui ont vu l’accident, les gens qui ont été concernés", poursuit-il.
Une cellule psychologique ouverte à la mairie
La cellule d’écoute, ouverte au lendemain de l’accident, a été renforcée après l’annonce du décès de la plus jeune victime, la fillette de 3 ans. Elle est morte dans la nuit de mercredi à jeudi des suites de ses blessures au CHU de Rouen.
"En partenariat avec la mairie, la cellule psychologique de l’hôpital d’Evreux tiendra une permanence ce soir (Ndrl, jeudi) de 18 heures à 21 heures en mairie de Pacy-sur-Eure", a indiqué jeudi la municipalité sur sa page Facebook. Jeudi, la mère et son fils se battaient toujours, a indiqué la municipalité.
"Jamais vu un accident d'une telle violence"
À Pacy-sur-Eure,"on n'avait jamais vu un accident d’une telle violence en centre-ville, rapporte le premier adjoint, élu dans la commune depuis 1983. On est aujourd’hui dans l’émoi par rapport au papa, à la maman et à son frère".
Une cagnotte en soutien à la famille a été ouverte. "Nous souhaitons accompagner et soutenir notre formidable et courageux collègue, ami ou même connaissance", indique le créateur de la cagnotte. Elle a déjà récolté plus de 12.000 euros.