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Eure: au moins une soixantaine de véhicules incendiés sur les parkings de deux concessions automobiles

Un camion de pompiers (photo d'illustration)

Un camion de pompiers (photo d'illustration) - PHILIPPE HUGUEN / AFP

Dans la nuit de lundi à mardi, deux concessions automobiles ont été incendiées à Normanville et Evreux.

Deux incendies sur les parkings de deux concessions automobiles ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi dans l'Eure, sans faire de blessés, a appris BFM Normandie auprès des pompiers. Il s'agit de voitures neuves mais aussi de véhicules déposés par des particuliers pour entretien.

Le premier a eu lieu à Normanville, dans une concession Peugeot vers 0h45. 46 véhicules ont été incendiés sur le parking extérieur et cinq autres voitures ont été endommagées.

Le feu a pu être éteint à l'aide de trois lances, une lance mousse et une lance canon, sans faire de dégâts sur les bâtiments alentours. 35 pompiers étaient sur place avec la gendarmerie et Enedis.

Une autre concession en partie incendiée

Quelques kilomètres plus loin, à Evreux dans une concession Citroën, douze véhicules ont été incendiés sur le parking extérieur, peu après 1h du matin. Dix autres voitures ont été endommagées. Le feu a pu être éteint au moyen de deux lances et une lance mousse.

De même, les secours ont pu limiter la propagation du feu aux bâtiments alentour. 18 pompiers étaient sur place avec la présence de la police également.

Une enquête en cours

Les mêmes concessions avaient déjà été touchées par des incendies moins importants durant la nuit de la Saint-Sylvestre, avec 14 véhicules touchés chez Peugeot, huit chez Citroën et un chez Toyota, dans Evreux et sa banlieue, "pour la première fois confronté à un phénomène de ce genre" selon le parquet à l'AFP.

"Une enquête pour destruction de biens par incendie a été ouverte et confiée conjointement à la gendarmerie et à la police", a ajouté la même source.

"Les investigations sont en cours, je rencontre la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP) ce matin afin de voir si nous pouvons réunir l'enquête sur un seul service", a déclaré Rémi Coutin, dont la préoccupation est "que le nombre d'enquêteurs nécessaire soit déployé pour interpeller le plus rapidement le ou les auteurs".

Jasmine Bousquet et Alicia Foricher