BFM Normandie
Calvados

Un adolescent blessé dans l'explosion d'une grenade de la Seconde Guerre mondiale près de Caen

Image d'illustration déminage

Image d'illustration déminage - LLUSTRATION - DENIS CHARLET / AFP

Un jeune de 14 ans a été blessé ce dimanche 7 avril après avoir manipulé une grenade antichar à Avenay, dans le Calvados, près de Caen.

Près de 80 ans après le débarquement de Normandie, des munitions datant de la Seconde Guerre mondiale continuent d'être trouvées dans le nord-ouest de la France... et provoquent des accidents. Un adolescent a été blessé ce dimanche 7 avril après avoir manipulé une grenade antichar, a appris BFM Normandie de nos confrères de France Bleu et Ouest-France.

"Ils ont eu beaucoup de chance, ça aurait pu être plus grave. Etant donné qu'elle était dans l'eau depuis de nombreuses années, la poudre s'est diluée", nous a précisé la préfecture.

Les faits se sont produits à Avenay, dans le Calvados, près de Caen. Trois jeunes de 12 à 14 ans manipulaient l'engin -trouvé en décembre dans une rivière- quand il a explosé.

"Un réel danger"

Un adolescent de 14 ans aurait reçu plusieurs éclats de l'engin explosif, selon les informations de Ouest-France. "Mais le pronostic vital d’aucun des trois enfants n’est engagé", rassurait auprès du quotidien régional Françoise Paris, maire de la commune.

Alertés par le bruit de l'explosion, les voisins ont contacté les secours. Le périmètre a été bouclé, le temps de l'intervention du service de déminage.

"Les munitions datant de la Seconde Guerre mondiale représentent encore aujourd'hui un réel danger", rappelle sur les réseaux sociaux le préfet du Calvados. "En cas de découverte d'une munition signalez là immédiatement aux autorités (police ou gendarmerie) en composant le 17, ou à la mairie".

Ce n'est pas la première fois qu'un jeune adolescent trouve un obus de la Seconde Guerre mondiale. Rien que ce vendredi, un collège de Haute-Saône a été évacué pour cette raison.

Un élève en classe de 3e avait ramené dans l'établissement un obus "que sa famille avait conservé" et voulait le montrer à ses camarades dans le cadre d'un cours d'histoire sur la Seconde Guerre mondiale. "Une grosse bêtise", a déploré l'inspecteur d'académie de la Haute-Saône, qui heureusement n'a pas fait de victimes.

Ariel Guez