Calvados: un homme blessé à l'arme blanche lors d'un achat de stupéfiants, l'auteur présumé jugé ce lundi

Les gendarmes sont intervenus dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 mars à Villers-sur-Mer (Calvados) pour un homme blessé par arme blanche lors d'un achat de stupéfiants. L'auteur présumé va être jugé ce lundi.

Un homme a été blessé à l'arme blanche dans un appartement de Villers-sur-Mer dans le Calvados le vendredi 7 mars à 00h15, a appris BFM Normandie de la gendarmerie de Deauville.

Lorsque les gendarmes sont arrivés sur les lieux, ils ont découvert la victime avec un bras ensanglanté. L'homme âgé de 32 ans présentait une plaie ouverte d'environ 3 cm en haut du bras gauche. Il s'est vu prescrire une interruption temporaire de travail (ITT) de cinq jours.

D'après les premiers éléments de l'enquête, la victime avait rencontré en début de soirée un couple dans un restaurant de la station balnéaire, "dans un contexte de consommation de stupéfiants", précisent les gendarmes.

Arrestation du suspect

Le couple avait donné rendez-vous à la victime dans l'appartement de la jeune femme où une transaction devait avoir lieu.

"Lors de cette dernière, une altercation éclate, et après échanges de coups, le 'fournisseur' blesse la victime avec un couteau dont il était porteur. La victime prend la fuite et appelle les pompiers" ajoute la gendarmerie de Deauville.

Les enquêteurs de la brigade de Villers disposaient seulement du prénom et du surnom du couple. Ils sont parvenus à identifier l'auteur présumé de l'attaque à l'arme blanche qui a été interpellé le vendredi après-midi. Le jeune homme, âgé de 19 ans, a reconnu les faits.

Il a été déferré devant le procureur de la République de Lisieux et est poursuivi pour "des violences avec arme". Il sera présenté en comparution immédiate ce lundi à 13h30 devant le tribunal correctionnel de Lisieux. Dans l'attente de son jugement, il est laissé libre et placé sous contrôle judiciaire.

Le jeune homme est déjà connu pour des menaces avec arme blanche pour laquelle il est convoqué à une audience en juillet prochain.

Florent Bascoul