Vassal et Payan côte à côte à Marseille: la fin des chicayas entre ville et métropole ?

La fin des désaccords entre la ville de Marseille et la métropole? Le maire Benoît Payan et la présidente de la métropole Aix-Marseille Martine Vassal se sont affichés côte à côte ce mardi 10 décembre lors du groupement d'intérêt public du plan Marseille en grand.
Lors de ce rassemblement des collectivités et des acteurs privés, la décision a été prise de valider le projet de téléphérique entre Vitrolles et l'aéroport Marseille-Provence, dont le coût de 43 millions d'euros sera intégré au plan Marseille en grand.
Pourtant opposés politiquement, Benoît Payan et Martine Vassal semblent avoir trouvé un terrain d'entente sur ce projet.
"On n'a pas la même vision des choses, mais il y a une chose sur laquelle on est bien d'accord, c'est de vouloir faire la révolution des transports", a déclaré Martine Vassal. "Ça en fait râler beaucoup, je pense qu'il y en a qui préféreraient qu'on se dispute et qu'on n'avance pas. Moi, si j'ai été élue, c'est pour faire."
"Un territoire commun"
Une nécessité d'aller de l'avant que confirme le maire de Marseille. "Ce qui nous intéresse, finalement, c'est d'avancer au service de nos habitantes et nos habitants, et qu'il y ait du concret. Il y a ceux qui parlent, et puis il y a ceux qui font. Rien ne serait fait si on ne s'était pas mis ensemble, malgré nos divergences politiques. On a des options politiques qui sont différentes, mais on a un territoire qui est commun."
Cette entente cordiale survient quelques jours après un autre moment qui en a surpris plus d'un: la métropole a adopté le 5 décembre dernier son budget 2025, dans lequel elle a maintenu la dotation de 45 millions d'euros pour la ville, malgré le contexte budgétaire actuel au niveau national.
Une décision saluée par le maire. "Vous avez fait le choix de la parole tenue", a déclaré le maire de Marseille, dans des propos rapportés par La Provence. Celui-ci a par ailleurs à plusieurs reprises adressé un "merci" à la présidente de la métropole.
Martine Vassal avait elle-même ouvert le conseil métropolitain en déclarant que les "confrontations stériles n'ont pas leur place ici" et que la mission commune des élus était de "tenir le cap".