Marseille: la ville mise sur le développement de l'e-sport

La souris est presque devenue l’extension de leur bras. Des jeunes Marseillais, amateurs d’e-sport, passent des heures à s’entraîner aux jeux vidéos. Cette semaine, ils participent au premier e-challenge, ouvert aux jeunes de 12 à 17 ans.
Du 1er au 5 août et du 8 au 11 août, les amateurs peuvent s'affronter lors de tournois de jeux, pour peut-être décrocher une place pour la finale qui se déroulera le 12 août à l'espace Bargemon.
Délégation d’e-sport à Marseille
En parallèle, la ville de Marseille a également décidé de créer une délégation d’e-sport, "la première en France", se réjouit Sébastien Jibrayel, maire adjoint en charge du sport.
"Dans notre ville, on a à peu près 100.000 utilisateurs, c’est un sport qu’on ne peut pas négliger (...) Nous avons voulu montrer à notre jeunesse, jeunes et moins jeunes, que nous investissons dans le e-sport", explique
MCES, l'un des premiers club d'e-sport
Avec l’essor de cette pratiquer, des organismes naissent pour encadrer les jeunes. C’est le cas de MCES, club d’e-sport marseillais, pionnier dans ce domaine, qui est partenaire de ce tournoi. "La communauté d’e-sport ne fait que croître. On voit que les audiences sont en passe et ont déjà dépassé certains sports", détaille Sandra Sombret, co-fondatrice du club.
Au départ, MCES accueillait 60 enfants. Aujourd’hui, ils sont 800 enfants par an, tout site confondu.
Les débouchés peuvent être nombreux pour ces enfants comme devenir joueur professionnel ou coach sportif. Thomas fait partie de cette nouvelle génération d’entraîneur 2.0 au sein de MCES: "On a des moments où on va faire du sport pendant une demi-heure, trois quarts d'heure. Puis, on va revenir dans les locaux où on propose des séances d'entraînement, d’encadrement à nos jeunes qui vont venir." Les jeunes s'entraînent sur des jeux compétitifs comme Fortnite, Valorant ou Fifa.
Des actions de prévention sont aussi menées auprès des plus jeunes, notamment sur les addictions aux jeux vidéos.