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Législatives: pour Benoît Payan, les résultats représentent "un coup de tonnerre"

Le maire socialiste de Marseille Benoît Payan, le 21 décembre 2020, à Marseille

Le maire socialiste de Marseille Benoît Payan, le 21 décembre 2020, à Marseille - CHRISTOPHE SIMON © 2019 AFP

Après les bons scores de la Nupes, le maire de Marseille appelle à "convoquer des États-Généraux pour inventer une nouvelle République".

Un goût de victoire. Le maire de Marseille Benoît Payan s'est félicité à plusieurs reprises sur Twitter, ce dimanche soir, de la percée de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) au sein de l'Assemblée nationale, en ce soir de deuxième tour des législatives.

"Ce soir, c'est un coup de tonnerre politique qui frappe des institutions à bout de souffle. La crise démocratique ne peut plus, ne doit plus, être ignorée", a-t-il d'abord écrit, avant d'appelle à "convoquer des États-Généraux pour inventer une nouvelle République".

Selon la projection réalisée par Elabe pour BFMTV-RMC et L'Express avec notre partenaire SFR, la Nupes, si elle échoue à envoyer Jean-Luc Mélenchon à Matignon, devient la principale force d'opposition au Palais-Bourbon, avec 147 députés selon notre projection. Juste derrière la coalition présidentielle Ensemble, composée de Renaissance (le nouveau nom de LaREM), le Modem, Horizons et Agir, qui obtient le plus grand nombre de députés, avec 247 sièges.

"Une tristesse profonde"

Benoît Payan a également commenté les résultats historiques du Rassemblement national (RN), qui obtient 90 sièges, selon nos projections. Le parti n'avait pas eu de groupe à l'Assemblée nationale depuis le scrutin de 1986 à la présidentielle, à l'issue duquel le FN de son père Jean-Marie Le Pen avait envoyé 35 députés au Palais-Bourbon.

"C’est pour moi une tristesse profonde. Une lourde responsabilité pèse sur les responsables politiques restés silencieux face au Front National", a-t-il déploré.

Selon lui, "l'urgence est là". Le maire appelle donc à lancer "immédiatement un chantier démocratique profond".

Clément Boutin Journaliste BFMTV