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JO 2024: l'Aubagnaise Mathilde Lamolle, championne de France de tir sportif, se prépare pour les Jeux

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BFM Marseille Provence est partie à la rencontre d'une espoir de médaille du tir sportif français, Mathilde Lamolle, originaire d'Aubagne et multiple championne de France de la discipline.

Depuis six mois, l'Aubagnaise Mathilde Lamolle retrouve ses repères dans ce stand de tir qu'elle connaît si bien. Situé à Allauch, près de Marseille, le terrain d'entraînement au tir lui permet d'aiguiser sa visée avant d'ambitionner une performance aux Jeux olympiques de Paris 2024.

"J'ai vraiment progressé à l'entraînement, que ce soit dans la régularité et dans la qualité de mes tirs, donc il faut vraiment que j'arrive à accepter ça pour me dire que mon niveau est finalement bien plus haut que ce que je ne pourrais croire", décrit l'athlète au sortir de sa séance d'entraînement.

Âgée de seulement 27 ans, Mathilde Lamolle compte déjà deux participations aux Jeux olympiques. Pour elle l'objectif est clair: se qualifier pour les JO de Paris afin de participer aux épreuves de tir délocalisées au Centre National de Tir Sportif de Châteauroux.

Un besoin de régularité

Finaliste du tir à 10 mètres aux Jeux de Tokyo en 2021, puis médaillée d'or aux Jeux européens de 2023 à Cracovie, l'Aubagnaise représente un espoir de médaille pour la France.

Néanmoins, elle concède que la régularité est l'aspect numéro un de sa technique à peaufiner, notamment sur les tirs à dix mètres de distance. "On sent que ça reste fragile", analyse-t-elle de manière clinique, en expliquant enchaîner une "bonne performance" souvent suivie d'une "très grosse contre-performance".

"C'est tout ou rien aux dix mètres actuellement, et on sent que la base reste fragile, que ce n'est vraiment pas ma discipline de prédilection", explique la jeune Aubagnaise au micro de BFM Marseille Provence.

Pour cette édition française des Jeux olympiques, l'attribution des quotas a changé. Pour le tir sportif, la France dispose d'office de 12 quotas (six masculins, six féminins) du fait qu'elle est le pays hôte.

Les autres places qualificatives s'obtiennent au cours de championnats désignés par la fédération. Mathilde devra donc encore patienter légèrement avant de savoir si elle est bien en lice pour aller chercher l'or au mois d'août prochain.

Julie Benmoussa, avec Alexis Lalemant