Immeubles effondrés rue de Tivoli: les proches de Marion et Michael témoignent

Ils s'appelaient Marion Blox et Michael Lequeux et font partie des huit victimes des immeubles effondrés dans la rue de Tivoli. Leurs proches et les Marseillais s'apprêtent à leur rendre un dernier hommage.

Une fille "pleine de joie de vivre, positive, à l'écoute" et un gars à la "tchatche si facile". C'est de cette manière dont les familles mais aussi le quartier du Camas à Marseille se souviennent du jeune couple, mort il y a un mois dans l'effondrement d'immeubles rue de Tivoli.

Les obsèques du jeune couple seront célébrées ce samedi en l'église Saint-Vincent-de-Paul les Réformés. Une chapelle ardente est également prévue la veille pour permettre aux Marseillais, voisins et proches de s'y recueillir et de témoigner leur affection.

Marion Blox, 31 ans et Michael Lequeux, 28 ans, s'étaient connus tous les deux quatre ans auparavant en travaillant pour une entreprise d'expertise digitale à Aix-en-Provence. Un des anciens responsables de Marion à CMA-CGM, interrogé par La Provence, garde "le souvenir impérissable d'une jeune femme enthousiaste et professionnelle". "Marion, c'était quelqu'un de lumineux, solaire, toujours positive, attentionnée", témoigne cette autre proche dans les colonnes du quotidien régional.

"Celui qui apaise"

Du côté de Michael, ancien vice-champion de France de natation, il "faisait rayonner Marion, il lui donnait confiance en elle, la tirait vers le haut. C'était un super gars", selon Thomas, le grand frère de Marion.

Pour la sœur de Michael, Anna, son frère était son "modèle de vie, celui qui apaise et conseille". D'autres amis se souviennent du "petit pitre" ou encore du "clown" de la bande. Le couple, qui pratiquait la randonnée, devait se rendre le 19 avril aux Etats-Unis pour un "parcours" que Marion "voulait faire découvrir" à Michael.

La famille de Marion se souvient encore des dernières nouvelles envoyées par le couple avant leur disparition: "Marion nous a envoyé une photo de leur chat, Tsuky, qu'ils adoraient, dans une boîte de Kinder, une façon bien à eux de nous souhaiter de joyeuses Pâques".

Louis de Kergorlay