Guerre Israël-Hamas: plusieurs mobilisations prévues à Marseille

À Marseille, les appels aux rassemblements concernant la guerre entre Israël et le Hamas se multiplient. Une première mobilisation aura lieu ce jeudi 9 novembre pour réclamer la libération des otages détenus par le Hamas. Elle est organisée par le centre Edmond Fleg et le Fonds social juif unifié de Marseille à partir de 18h30.
L’ancien ambassadeur d’Israël en France, Daniel Shek sera présent en visioconférence pour parler notamment de la campagne "Bring Them Home Now! ("ramenez les à la maison maintenant").
Des rassemblents pour un cessez le feu et la paix à Gaza
Un appel transpartisan a aussi été lancé pour demander un cessez le feu immédiat dans la bande de Gaza. Parmi les signataires, on retrouve des élus de gauche et écologistes comme Sébastien Barles, Aïcha Sif, Manuel Bompard ou encore Sébastien Delogu. Ces derniers prévoient une conférence de presse ce vendredi 10 novembre à 11h.
D’autres rendez-vous sont annoncés à Marseille pour réclamer la paix à Gaza. Notamment un défilé, qui partira de la Porte d’Aix dimanche 12 novembre à 14h, à l’appel notamment d’Urgence Palestine Marseille.
Le CRIF donne rendez-vous devant la préfecture dimanche
Le même jour, le CRIF appelle à un rassemblement contre l'antisémitisme devant la préfecture de Marseille à 15h. Il sera suivi d'une marche, dans le sillage de celle organisée à Paris à l'appel du président du Sénat, Gérard Larcher, et de la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël-Braun-Pivet.
Renaud Muselier a annoncé sur X, anciennement Twitter qu’il sera présent avec Martine Vassal. Le maire de Marseille Benoît Payan y participera lui aussi, comme il l'a signifié sur X. D'autres élus de gauche, notamment du printemps marseillais, devraient également s'y rendre.
Le sénateur Reconquête Stéphane Ravier a aussi confirmé sa présence, précisant que "Éric Zemmour sera à Paris" et lui à Marseille.
L'annonce de la participation de l’extrême droite à ces marches a suscité des polémiques. Ludovic Perney réagissait ce jeudi matin sur le plateau de BFM Marseille, estimant qu'"on ne peut pas interdire de participer à une manifestation". Une partie de la gauche appelle à un cortège séparé.