Crise de l'énergie: la ville de Salon-de-Provence dévoile un grand plan de sobriété énergétique

La ville prévoit une économie d'un million d'euros sur ses prochaines factures.

Réduire sa facture énergétique grâce à quatre mesures phares. Ce mardi 4 octobre, la ville de Salon-de-Provence a dévoilé lesgrandes mesures de son plan de sobriété énergétique afin de faire des économies sur ses factures.

Les quatre grandes mesures

Première mesure annoncée par le maire, Nicolas Isnard, l'extinction des éclairages publics dans les zones résidentielles et près des entrées de la ville ainsi que de l'éclairage des monuments, de minuit à cinq heures du matin.

"Quand on éteint 6 000 poteaux électriques chaque nuit sur les 7400 que nous avons, il y a moins de factures qui s'accumulent", explique le maire au micro de BFM Marseille.

En ce qui concerne les illuminations de Noël, la commune a décidé de réduire la durée d'éclairage ainsi que sa période. Auparavant fonctionnelles du 26 novembre jusqu'à la fin janvier, les illuminations s'arrêteront cette année, le 1er janvier 2023. Quant à leur durée, elle sera divisée par deux.

Outre les éclairages, la mairie a décidé de fermer le bassin extérieur de la piscine des Canourgues. Autre fermeture de prévue, celle du musée de l'Empéri, du mois d'octobre au mois de mai prochain.

Pour finir, les serres municipales chauffées seront supprimées et la température de la serre double chapelle passera de 15°C à 12°C.

Une économie d'un million d'euros

Ce plan de sobriété était essentiel pour la commune, qui observe déjà une augmentation massive de ses factures d'énergie. "En année normale, la ville dépense 2,2 millions d'euros pour payer les factures énergétiques", annonçait le maire au micro de BFM Marseille.

"Cette année, nous allons dépasser les 5 millions et arriver à une facture de 5,5 millions d'euros", a-t-il ajouté

Grâce à ce plan de sobriété énergétique, arrêté par le conseil majorité de la ville, permettra à la commune de réaliser une économie d'un million d'euros sur ses prochaines factures.

Fabio Marletta et Martin Regley