Calanques de Marseille: appel à la vigilance en raison d'un "nombre conséquent de méduses"

Plusieurs baigneurs ont été piqués ces derniers jours, alerte ce mercredi le Parc national sur son compte Facebook. Selon la mairie, la pollution pourrait être à l'origine de cet afflux.

Prudence dans les Calanques de Marseille. Les écogardes alertent ce mercredi sur la présence d'"un nombre conséquent de méduses" dans le Parc national, notamment à Port-Pin et à En-Vau.

Dans un communiqué publié sur Facebook, ces derniers indiquent que "de nombreux baigneurs ont été piqués" dernièrement.

Aucune action pour réguler les populations

"Il y a des méduses mortes, probablement en raison de cette pollution inacceptable, ramenée vers la plage par le vent et les courants, déplore Hervé Menchon, adjoint au maire de Marseille en charge du littoral et de la biodiversité. La biodiversité marine n'a pas le choix entre rester à la maison ou aller à la piscine."

Outre la pollution, des perturbations écologiques -comme la surpêche de certaines espèces de poissons ou le changement climatique- et les cycles biologiques peuvent expliquer la présence plus ou moins abondante de méduses sur les côtes, peut-on lire sur le site du Parc national des Calanques.

"Aucune action de gestion n’est menée pour réguler les populations de méduses, est-il précise. Relever les méduses pour s’en débarrasser constitue une atteinte à l’environnement."

Les bons gestes à adopter
Le Parc national des Calanques rappelle que le meilleur geste pour se protéger des méduses reste de les éviter.

En cas de piqûre, il est conseillé d'immédiatement sortir de l'eau, si possible d'arroser la plaie avec du vinaigre et de la placer sous une eau à 40 °C pendant 40 minutes. Contrairement à certaines idées reçues, uriner sur la brûlure, rincer à l'eau de mer ou frotter ne sert à rien, est-il souligné.

Et la direction du parc d'ajouter: "Les brûlures de méduse sont douloureuses mais non-dangereuses. Prévenez les secours et consultez un médecin en cas de brûlure au niveau du visage et notamment des yeux".

Florian Bouhot Journaliste BFM Régions