"C'est une rumeur": la mairie de Marseille dément l'installation de fenêtres pare-balles à l'école de La Cayolle

Plusieurs fusillades ont eu lieu cet été à Marseille dans la cité de La Cayolle. Depuis la rentrée scolaire, des policiers protègent la sortie des enfants d'une école du quartier.

"C'est totalement faux, c'est une rumeur". Invitée de BFM Marseille Provence ce mercredi soir, Anne-Marie d'Estienne d'Orves, maire des 9e et 10e arrondissements de Marseille, a démenti l'installation de fenêtres pare-balles à l'école des Calanques, dans la cité de la Cayolle, comme affirmée par une parent d'élèves chez nos confrères du Parisien.

"C'est dramatique d'imaginer qu'un jour on puisse dans une école installer des fenêtres pare-balles. C'est transformer une école en bunker", estime la maire.

Cette école du 9e arrondissement se situe juste en face d'un point de deal et plusieurs fusillades ont eu lieu dans la cité ces dernières semaines. Depuis le début du mois, des policiers protègent la sortie de l'école. "La police restera le temps nécessaire", rappelle l'élue qui souhaite "rassurer les parents".

L'élue explique avoir alerté de "cette violence qui monte" depuis plusieurs mois avec le député Lionel Royer-Perreaut. La maire des 9e et 10e arrondissements estime que la "population s'est peu à peu enfermée chez elle, traumatisée".

Le rehaussement des murs d'enceinte étudié

De son côté, interrogé par BFMTV, la mairie de Marseille dément formellement la commande ou l’installation de fenêtres pare-balles dans le dortoir de l’école de la Cayolle face au risque de balles perdues des dealers.

"Cela n’a jamais été évoqué, ce n’est même pas une hypothèse. Ça doit rester une école, pas la prison des Baumettes", assure Pierre-Marie Ganozzi, en charge des écoles à la mairie de Marseille.

En revanche, le rehaussement des murs d’enceinte autour de l’établissement est une hypothèse étudiée par la municipalité.

Alicia Foricher