Bouches-du-Rhône: le déficit de pluie toujours important malgré des précipitations le week-end dernier

Les pluies n'ont pas suffi. Malgré un week-end de l'Ascension pluvieux dans les Bouche-du-Rhône, les quantités d'eau tombées n'ont pas été suffisantes pour soulager les terres, toujours en proie à une forte sécheresse.
"Il y a toujours un gros déficit de pluie dans les Bouche-du-Rhône. La moitié des pluies de 2023 ont été observées lors de ce mois de mai, pourtant, c'est loin d'être suffisant", explique Christophe Person, chef du service météo de BFMTV.
40mm de précipitations à Mimet
Lors de ce week-end, c'est la ville de Mimet (Bouche-du-Rhône) qui a enregistré les averses les plus importantes avec 40mm de précipitations. Pourtant, depuis le début de l'année, le département cumule un déficit pluviométrique particulièrement important.
"On a un déficit de plus de 50% sur l'ensemble du département, et même 70% en allant vers l'ouest", précise Christophe Person.
"Le moindre millimètre de pluie est favorable"
En revanche, ces pluie, même insuffisantes, sont bonnes à prendre pour les pompiers du SDIS 13. "Le moindre millimètre de pluie est favorable. Il fait son action et les végétaux en profitent", explique le Lieutenant-Colonel Marc Dumas, sapeur-pompier et sous-directeur du pôle action et anticipation du SDIS 13.
Ces petites pluies peuvent contribuer à faire rempart aux feux de forêt. "On a pas besoin de grande quantité de pluie mais plutôt des petites quantités très régulières pour la saison des feux de forêt", ajoute le lieutenant colonel.
Pour les pompiers, la vigilance reste de mise. "On aura tout de même des étés chauds et secs comme chaque année en Provence", admet Marc Dumas.
Quelques averses sont encore attendues pour la journée de jeudi dans le département, selon Météo-France. Le temps redeviendra sec et ensoleillé à partir de vendredi dans l'ensemble des Bouches-du-Rhone et ce, pour toute la fin de semaine.
Concernant les nappes phréatiques, les récentes pluies ne leur ont pas permis de se remplir puisqu'elles se rechargent uniquement entre le mois de septembre et le mois de mars. Au 1er mai, le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a annoncé que 68% des nappes phréatiques françaises restaient à des niveaux particulièrement préoccupants.