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Appartement "ciblé", deux morts: ce que l'on sait de l'incendie criminel de Miramas

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Une mère de famille de 41 ans est morte ce samedi 18 janvier des suites de ses blessures dans l'incendie de son appartement à Miramas (Bouches-du-Rhône), où se trouvaient également son compagnon et leurs deux enfants. L'un d'eux a succombé à ses blessures ce dimanche.

Un incendie s'est déclenché dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 janvier à Miramas (Bouches-du-Rhône) dans un appartement. Quatre personnes d'une même famille ont été blessées. Deux d'entre elles ont succombé à leurs blessures.

· Une cinquantaine de pompiers mobilisés

Aux alentours de 2h20, un feu s'est déclaré dans un appartement d'un immeuble de sept étages à Miramas. Le feu avait pris au piège les occupants après s'être propagé rapidement.

Une cinquantaine de pompiers ont été engagés dans cette intervention avec une quinzaine d'engins.

Une quinzaine d'appartements ont pu être protégés par les secours. Onze locataires ont été évacués et pris en charge avant de pouvoir regagner leur domicile.

· Une personne morte et trois blessés

Quatre personnes ont été secourues par les pompiers, le pronostic vital de trois d'entre elles était alors engagé. Parmi elles, une mère de famille de 41 ans, qui a succombé à ses blessures dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 janvier.

Ses enfants ont également été blessés dans l'incendie. Son fils de 5 ans, gravement brûlé, est mort dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 janvier, a déclaré à l'Agence-France Presse (AFP) le procureur de la République Jean-Luc Blachon. L'état de santé de la fillette de 5 ans, sa jumelle, s'est amélioré, selon nos informations.

Le père brûlé au visage et aux mains, a pu sortir de l'hôpital selon le procureur de la République d'Aix-en-Provence Jean-Luc Blachon à l'AFP.

· Un incendie d'origine criminelle

Une enquête a été ouverte pour "meurtre, tentative de meurtre en bande organisée et incendie volontaire en bande organisée ayant entraîné un danger pour les personnes", a précisé le procureur. Elle a été confiée à la Police judiciaire.

Selon Jean-Luc Blachon, "les premières investigations ont permis de conclure avec certitude que l'incendie était d'origine criminelle", et que l'appartement incendié, situé au rez-de-chaussée, était "ciblé". Un jerrican avait été retrouvé devant la porte d'entrée.

Il n'a toufefois pas donné d'indications sur les motifs qui auraient pu pousser le ou les incendiaires à viser cette famille. "L'enquête est toujours en cours", a-t-il insisté, estimant toutefois qu'il s'agissait d'un "crime d'une absolue gravité".

Selon nos informations, le foyer était défavorablement connu des services de police.

Clément Boutin Journaliste BFMTV