INFO BFM LYON. Villeurbanne: un homme de 23 ans tué par balle, l'auteur du coup de feu en fuite

Un homme de 23 ans a été tué par balle à Villeurbanne, ce lundi 26 mai, à proximité directe d'un point de deal bien connu de la police. Au moins un suspect a pris la fuite et est toujours recherché ce mardi.

Un homme de 23 ans est mort par balle à Villeurbanne, ce lundi 26 mai peu avant 20 heures, a appris BFM Lyon, de sources concordantes. Les faits se sont produits au niveau de la rue du 8-Mai 1945 dans le quartier des Buers, à proximité d'un point de deal connu des services de police.

La victime était déjà connue des services de police pour de multiples infractions à la législation sur les stupéfiants.

D'après les premiers éléments, l'auteur du coup de feu est arrivé en trottinette, vêtu de noir et le visage dissimulé. Il a ensuite tiré en direction d'un groupe de dix personnes, touchant la victime au thorax et à l'épaule.

Malgré l'interventions des secours, l'homme n'a pas réussi à être réanimé et est mort de ces blessures. Selon les informations de BFM Lyon, au moins un suspect, l'auteur du coup de feu, a pris la fuite. Au lendemain des faits, il est toujours recherché.

Une enquête a été ouverte et confiée à la Direction de la criminalité organisée et spécialisée (ex-police judiciaire).

Des faits antérieurs dans le quartier

Ce drame intervient deux jours après des tirs qui ont blessé trois personnes, rue Léon-Blum, à Villeurbanne. À l'ouverture du conseil municipal ce lundi, le maire Cédric Van Styvendael a tenu à revenir sur ce fait-divers.

"Ces faits, hélas, ne sont pas exceptionnels. (...) Nous avons eu plusieurs exemples sur la métropole la semaine dernière et encore ce week-end", a-t-il déclaré en préambule.

"Pour autant, nous ne devons absolument pas nous habituer à cela. C'est intolérable pour les habitants et les élus." Il insiste: "la sécurité et la tranquillité des Villeurbannaises et Villeurbannais, notamment face au fléau du narcotrafic, est l'une des priorités municipales".

Il rappelle également que, malgré les actions mises en place par la municipalité depuis cinq ans, la lutte contre le narcotrafic "revient de la responsabilité régalienne", de l'État.

Lucie Nolorgues et Dylan Munoz