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Vaulx-en-Velin: un fumigène allumé devant une salle de classe d'un lycée, une enseignante blessée

Un lycée (Photo d'illustration)

Un lycée (Photo d'illustration) - AFP

Un incident a eu lieu lundi après-midi, dans cet établissement du Rhône. Des plaintes ont été déposées. Une enseignante a été blessée.

Les personnels du lycée Doisneau à Vaulx-en-Velin (Rhône) ont décidé ce mardi d'exercer leur droit de retrait, "estimant que les conditions de sécurité n’étaient plus réunies". En cause, un incident survenu lundi après-midi, au sein de l'établissement.

"Un fumigène a été allumé à l’entrée d’une salle de classe, entraînant le déclenchement de l’alarme incendie et l’évacuation de l’ensemble de l’établissement", indiquent, dans un communiqué de presse, des personnels du lycée Doisneau de Vaulx-en-Velin.

Des plaintes déposées

Cet incident a "profondément choqué" les élèves et entraîné l'hospitalisation puis l'attribution de 10 jours d'ITT à une enseignante. Des plaintes ont été déposées.

De son côté, le rectorat a envoyé "une équipe mobile de sécurité dès le début des cours", notent des personnels du lycée Doisneau de Vaulx-en-Velin dans leur communiqué.

Ces derniers ont sollicité une rencontre avec un représentant de la direction académique, afin de "prendre la mesure du problème sur le terrain". Une demande balayée par le rectorat qui a, selon eux, refusé de venir les rencontrer, tout en leur proposant "une audience le lendemain à l’horaire très tardif de 19h".

Un "mépris"

Refusant de reconnaître la légitimité du droit de retrait, les enseignants ont été déclarés grévistes, "ce qui implique une retenue sur salaire", soulignent-ils.

Les personnels du lycée Doisneau persistent et interpellent une nouvelle fois le rectorat sur la dégradation des conditions de travail et d’enseignement. Ils soulignent les effectifs surchargés, le manque de moyens humains en vie scolaire ainsi que la nomination tardive des personnels médico-sociaux.

Reçus à plusieurs reprises par la direction académique, les personnels dénoncent un "mépris affiché au cours de ces dernières heures qui contredit ces propos et ces belles intentions".

Solenne Bertrand