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Treize ans après la disparition de leur fils, les parents de N. Suppo continuent leurs recherches à Lyon

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Les parents de Nicoals Suppo, disparu depuis 13 ans, et l'association Assistance et recherche de personnes disparues, ont organisé une nouvelle opération tractage, à Lyon.

Nicolas Suppo, âgé de 30 ans à l'époque de sa disparition, n'a plus donné de signe de vie depuis le 15 septembre 2010. Le jeune ouvrier a quitté son usine, située à Échirolles près de Grenoble, à la pause de midi et n'est jamais revenu. C'était il y a 13 ans.

Ses parents continuent de remuer ciel et terre pour tenter de retrouver leur fils. Des relevés bancaires les ont menés sur une nouvelle piste, à Lyon. Leur fils se rendait souvent dans le quartier du Gerland, sans que personne ne soit au courant.

Une piste pas encore explorée par la police

Alors, ce samedi, ils se sont rendus dans ce quartier pour accrocher des avis de recherche et en distribuer dans les commerces.

"On est là pour essayer de rechercher des indices, pour essayer de resensibiliser", explique Jeannine Garnaud, la maman de Nicolas. Yves, son papa, ajoute: "Alors qu'il n'y avait apparemment aucune raison particulière, il venait régulièrement ici à Lyon, alors que normalement, on n'a rien à faire là puisque Nicolas est originaire de l'Isère".

Cette nouvelle piste donne de l'espoir aux parents de Nicolas. "La police, qui était en charge du dossier, n'a pas exploré du tout cette piste-là", souligne Yves Suppo.

Le dossier a été examiné par la cellule Ariane

Pour eux, impossible que Nicolas soit parti sans donner d'explications. Alors, ils se sont lancés dans une nouvelle opération de tractage. "On fait du porte-à-porte, on essaie de rencontrer, les gérants, patrons d'établissement et surtout les anciens salariés qui pourraient toujours travailler et qui pourraient nous renseigner", explique Yves Dal Bello, membre de l'association Assistance recherches personnes disparues.

L'affaire, examinée par la cellule Ariane, mise en place en 2018 après la disparition de la petite Maëlys, enlevée et tuée par Nordhal Lelandais, semble aujourd'hui au point mort. Elle devrait prochainement connaître un nouveau souffle. La chambre d'instruction de Grenoble pourrait choisir un nouveau juge pour ce dossier le 10 mai prochain.

C.B