Taxis en colère: les blocages et le rassemblement place Bellecour levés dans la métropole de Lyon

Mobilisés depuis hier lundi, les taxis du Rhône ont levé les blocages sur les axe routiers et le rassemblement a pris fin sur la place Bellecour.

Vers la fin du mouvement à Lyon. Après s'être mobilisés depuis lundi et toute la journée ce mardi 3 décembre, les taxis du Rhône ont levé les points de blocage sur les routes et grands axes de la métropole lyonnaise en début de soirée.

Le rassemblement qui se tenait sur la place Bellecour de Lyon a aussi pris fin, précise la préfecture du Rhône sur son compte X.

Toutefois, les chauffeurs de taxi n'ont pas fini de montrer leur colère à l'échelle du pays. "On constate que le mouvement régional a réussi. Il y a eu un écho jusqu'à Paris. La mobilisation va évoluer. Le mot d'ordre est que ceux qui souhaitent continuer rejoignent les manifestants sur Paris", indique Bilal Bouammar, représentant syndical FTI 69 à Lyon à nos confrères du Progrès.

De nombreux blocages et perturbations pendant deux jours

En colère, contre la nouvelle convention de l'Assurance maladie sur la tarification du transport de personnes malades à l'hôpital entre autres, les taxis avaient décidé de protester dès ce lundi dans plusieurs villes de France.

"On est contre le regroupement de patients dans les véhicules, ce qui engendre un risque sanitaire accru. On revendique aussi la diminution de 30% des versements de la Sécurité sociale pour le même travail, sachant qu’on fait entre 50 et 60 heures par semaine", expliquait au micro de BFM Lyon Maxime Lardellier, chauffeur entre Courzieu et Brussieu.

De nombreux axes routiers ont donc été perturbés et des ralentissements se sont produits pendant deux jours. C'était le cas au niveau de l'échangeur du Noeud des îles, sur l'A43 à hauteur de Saint-Priest (porte des Alpes), sur l'échangeur A7/A450 ainsi que sur l'A7 à hauteur de l'échangeur avec le boulevard urbain sud.

Sur la M6, deux voies sur trois avaient notamment été bloquées au niveau de la porte du Valvert.

Martin Regley Journaliste