Saint-Priest: après des menaces, un membre du RN affirme avoir été ciblé par des tirs de carabine à plombs

Un badge de la police sur une veste (illustration) - Geoffroy Van der Hasselt / AFP
Un membre du Rassemblement national et soutien public de Marine Le Pen affirme avoir été la cible de tirs à la carabine à plombs lundi soir à Saint-Priest vers 20 heures, alors qu'il se rendait à son travail, a appris BFMTV de source policière.
L'un des tirs à troué son chapeau, le second a atteint sa sacoche avec laquelle il se protégeait le visage. "Je me suis fait tirer dessus à deux reprises, à Saint-Priest", a confié Enzo Dubois au Dauphiné Libéré.
Le jeune homme a publiquement affiché son soutien à la candidate du Rassemblement national pour la présidentielle 2022 et dit avoir reçu des lettres de menaces de mort ces derniers jours.
"Cela fait quinze jours que je reçois, dans ma boîte aux lettres, des menaces, des insultes. Hier (lundi 24 janvier, ndlr), c’était la lettre de trop, avec de la viande hachée à l’intérieur. La lettre disait explicitement que j’allais ressembler à ça. Et qu’on allait m’égorger", raconte-t-il dans Le Dauphiné.
Le soutien de cadres du RN
Le jeune homme qui s'est rendu au commissariat pour porter plainte, assure sur Twitter vouloir garder son "cap". Il a reçu le soutien de plusieurs cadres du RN, notamment celui d'Alexis Jolly, porte-parole régional de la campagne de Marine Le Pen ou encore d'Andréa Kotarak, président du groupe RN en Auvergne-Rhône-Alpes.
Selon nos informations, le commissariat de Lyon est saisi des faits.