Rhône: un ancien directeur de centre de loisirs condamné pour pédocriminalité

Un ancien directeur de centre de loisirs a été condamné pour pédocriminalité. (Photo d'illustration) - Michael Coghlan - CC - Flickr
Un habitant à Belleville-en-Beaujolais, a été condamné par le tribunal de Villefranche-sur-Saône à deux ans de prison avec un sursis probatoire de trois ans et une obligation de soins pour avoir acquis et diffusé des contenus à caractère pédopornographique.
En plus de cette peine de prison, cet ancien directeur de centre de loisirs écope d'une inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles et d’une interdiction d’exercer une activité avec des mineurs.
Une centaine d’images pédopornographiques
Les agissements du prévenu avaient été découverts grâce à un signalement sur Pharos - le site gouvernemental conçu pour dénoncer les comportements illicites en ligne - fait par un modérateur d’un site internet. Les enquêteurs avaient alors pu remonter l’adresse IP d’un ordinateur d’une habitante de Belleville-en-Beaujolais qui diffusait des images d’enfants dénudés.
La propriétaire de l’ordinateur avait été rapidement mise hors de cause et l’attention des enquêteurs s’était portée sur un ami présent dans l’environnement familial. Lors des investigations, une centaine d’images à caractère pédopornographique seront retrouvées sur son ordinateur personnel.
"J’ai très peu de souvenirs"
Lors de son jugement, ce mardi 19 novembre, le prévenu a reconnu avoir discuté et envoyé des images pédopornographiques avec un homme de 50 ans en se faisant passer pour un enfant de 12 ans. Des échanges ayant eu lieu entre 2018 et 2021.
"Je voulais le séduire et prendre le contrôle sur lui. Il me demandait des photos de moi et je lui envoyais les photos que je récupérais sur des sites”, a-t-il déclaré à la barre, comme le relate le Progrès.
Pour justifier ses actes, le condamné évoque une agression sexuelle qu’il aurait subie lorsqu’il avait 10 ans, ainsi qu’une prise de médicament.
"J’ai très peu de souvenirs de ce que j’ai fait pendant ces trois années d’échanges avec cet homme. C’est un songe, c’est comme si ce n’était pas moi qui avais fait ça”, s’est-il justifié, selon le quotidien du Rhône.
Concernant l’homme à qui le prévenu a transmis les photos durant trois ans, une enquête est toujours en cours.